Lille-OM: "si on est là, c’est en partie grâce à lui", les Marseillais unis derrière Rulli après sa boulette

L’OM fait front derrière Geronimo Rulli (32 ans). Le gardien a commis une grosse erreur en voyant sa passe dans sa surface interceptée par Jonathan David avant d’être convertie en but par Matias Fernandez-Pardo, dimanche à Lille (1-1). La boulette a offert l’égalisation lilloise (74e) alors que l’OM avait tout bien fait, en dominant la rencontre et en ayant ouvert le score par Amine Gouiri (57e). Roberto De Zerbi a regretté ce "but stupide" et le choix de Rulli de chercher une passe lobée vers son latéral alors que "Kondogbia était libre".
"C’est un des gardiens qui touche le plus de ballons, ça peut arriver"
Mais l’entraîneur marseillais a vite défendu son gardien qu’il perçoit comme "son fils". "Je reste tout de même très fier de Rulli", a ajouté l’Italien. "Si nous sommes 2es, c'est en grande partie grâce à lui. Cela peut arriver à lui comme à d'autres joueurs. Le groupe est venu à Lille pour contrôler le match de A à Z mais les erreurs font aussi partie du parcours."
Les joueurs, aussi, soutiennent leur gardien. Ullisses Garcia, latéral suisse, a pesté contre ce "but un peu bête alors qu'on a très peu concédé d’occasions". Mais le vestiaire était uni comme un seul homme derrière le Montpelliérain après le coup de sifflet final. "Le coach a eu des mots très bons pour Geronimo", explique Garcia. "On a tous confiance en lui. Aujourd'hui si on est là, c'est en grande partie grâce à Geronimo (Rulli). Tous les joueurs, le staff gardent confiance en lui. Il a la personnalité, il a continué à jouer et on est très content de l’avoir avec nous."
Mason Greenwood a, aussi dédramatisé l’erreur de son équipier alors que l’OM, 2e, reste maître de son destin pour la qualification en Ligue des champions à deux journées de la fin. Le club, qui aurait pris un avantage presque définitif en cas de victoire, compte un petit matelas de deux points d’avance sur le 6e, Strasbourg. "La chance ne nous a pas souri", a expliqué l’Anglais. "Nous prenons un point, nous sommes toujours deuxièmes, ce n’est pas la fin du monde."
En capitaine rassembleur, Leonardo Balerdi a aussi assuré son compatriote de tout son soutien. "Gero, il sait qu’on est tous avec lui", a conclu le défenseur. "C’est un des gardiens qui touche le plus de ballons, ça peut arriver. C’est dur sur le moment mais le foot, c’est comme ça. Il faut penser au Havre, on est avec lui."