PSG: "Il a quelque chose d'inné en lui", un formateur de Doué à Rennes épaté par le nouveau phénomène du foot français

Arrivé à six ans au Stade rennais, peu après son frère Guéla, Désiré Doué fait partie de ces jeunes joueurs à l'ascension fulgurante. Arrivé au PSG l'été dernier, la révélation de cette saison, qui souffle sa 20e bougie ce mardi, a marqué les esprits avec sa performance étincelante contre l'Inter Milan en finale de Ligue des champions (5-0).
Invité de l'After Foot sur RMC ce lundi soir, deux jours après le sacre européen du PSG, William Stanger, l'un des formateurs de Doué à Rennes, s'est dit avoir toujours été "sûr de ses capacités techniques et athlétiques". "Là où je suis surpris, c'est qu'il va tout juste avoir 20 ans et de le voir aller aussi vite, ça m'a surpris", a pourtant nuancé l'entraîneur des jeunes du Stade rennais.
"Désiré Doué a un talent incroyable"
Pourtant, tout n'était pas acquis. Le jeune crack a dû travailler pour en arriver à son niveau prodigieux affiché avec le Paris Saint-Germain depuis 2025. "Il a quelque chose d'inné en lui. Mais à l'école de foot, il y a beaucoup de travail basé sur le maniement du ballon. C'était quelque chose qu'il affectionnait et qu'il maîtrise fort", a précisé William Stanger pour l'After, disponible en podcast sur le site et l'application RMC.
"Aujourd'hui, Désiré Doué a un talent incroyable. Il peut être dans le dribble, dans la passe, il est même efficace devant le but. Il travaille, il a une ambition et un entourage de qualité. C'est ce qui fait que je crois énormément en lui pour qu'il aille encore très haut et pendant longtemps", a conclu son ancien formateur.
Le groupe du PSG serein avant la final de Ligue des champions
Aujourd'hui au PSG, Désiré Doué et Ousmane Dembélé, principal favori dans la course au Ballon d'or, n'en oublient pas pour autant leur club formateur. "La veille de finale de la Coupe Gambardella, quand on a fait la reconnaissance terrain avec les jeunes, les Parisiens finissaient leur entraînement. Ousmane et Désiré sont venus dans notre vestiaire et ont échangé avec les gamins. On les sentait heureux d'être là, reconnaissants envers leur club formateur", a détaillé William Stanger.
"Je les ai trouvés très sereins, avec la banane. Dans le langage corporel, ils étaient tranquilles, sûrs de leurs forces", a t-il ensuite ajouté.
Une sérénité visible sur la pelouse de l'Allianz Arena à Munich lors de la finale de Ligue des champions contre l'Inter Milan avec un pressing constant lors de toute la rencontre et un résultat impressionnant au bout des 90 minutes (5-0).