Mercato: "Pas du chantage, mais presque", l'amertume du Napoli sur le départ de Kvaratskhelia au PSG

Le ciel n'est pas tout bleu à Naples. Même si le club est actuellement en tête de la Serie A avec trois points d'avance sur l'Inter (un match en retard), le mercato d'hiver a causé beaucoup de remous. Si le transfert de Kvhicha Kvaratskhelia au Paris Saint-Germain a rapporté 70 millions d'euros au club napolitain, il n'a pas été compensé par une arrivée.
"Nous avons essayé de remplacer Kvara de manière adéquate, mais nous n'avons pas pu concrétiser les accords que nous avions, car les paramètres du mois de janvier sont différents", s'est justifié Giovanni Manna, directeur sportif du SSC Napoli.
"Il est difficile pour les bons joueurs de bouger en janvier. De plus, certaines valeurs n'étaient pas en adéquation avec nos espérances, notamment en ce qui concerne les salaires", a-t-il ajouté, comme rapporté par le Corriere dello Sport.
"Nous avons été forcés à faire ce transfert"
Surtout, le dirigeant napolitain n'a pas aimé la façon dont l'ailier géorgien a orchestré son départ. "Nous remercions Kvaratskhelia pour ce qu'il a fait pour Naples et pour ce qu'il a donné. Nous avons essayé de rectifier une situation compliquée, mais nous avons été forcés à faire ce transfert. Nous n'avons pas subi de chantage, mais presque. Nous avons discuté une prolongation 20 jours avant. Puis la volonté du joueur nous a poussés à faire quelque chose de différent", a déploré Giovanni Manna.
Pour remplacer "Kvara", Naples avait pensé à Alejandro Garnacho de Manchester United. "Nous avons fait une offre importante et nous nous sommes rapprochés des exigences de United. Le joueur voulait être satisfait financièrement, mais je ne trouvais pas cela juste pour les autres joueurs", a expliqué Giovanni Manna, évoquant une grille de salaires à respecter. L'international allemand Karim Adeyemi était aussi sur les tablettes. "Nous avions un projet d'accord avec Dortmund. Nous étions là, nous avons discuté, mais le joueur n'était pas sûr et ne voulait pas venir maintenant. Nous n'avons pas voulu insister", a reconnu le dirigeant du Napoli.