"Mon futur s'écrit à Lens": Ruben Aguilar fier de prolonger son aventure chez les Sang et Or

Ruben, bonne nouvelle: vous prolongez de 2 ans au RC Lens, jusqu'en 2028. Vous êtes heureux?
Ça y est, c'est fait, je suis soulagé et vraiment fier et honoré que le club me fasse autant confiance. J'ai envie de la rendre à 300%. C'était important pour moi de m'inscrire sur la durée avec ce club. Maintenant, il n'y a plus qu'à. Aujourd'hui, je célèbre cette prolongation dans un endroit iconique de Lens où les supporters se retrouvent avant chaque match et après chaque match donc vraiment c'est un très bon moment pour moi et je suis fier de le partager avec des gens du peuple lensois.
On est chez Muriel, c'est une institution à Lens, située à une centaine de mètres du stade Bollaert. C'est un lieu qui colle à vos valeurs et à celles de vos copains, Jonathan Gradit, Florian Sotoca, Adrien Thomasson....
Exactement, je fais partie de ce petit groupe là, très marrant... Chez Muriel, c'est un endroit iconique, chaleureux. Les gars m'ont accueilli comme si j'étais un supporter depuis des années et des années. Ils m'envoient de la fierté, et c'est important pour moi de leur rendre sur le terrain. Je sens que c'est un endroit vraiment important pour le Racing, donc je suis vraiment content.
On sentait qu'il y avait de l'émotion dans votre regard, on a l'impression que ce n'est pas une simple prolongation...
Je suis quelqu'un qui attache beaucoup d'importance aux valeurs, même au niveau des émotions. C'est important pour moi, je suis vraiment fier de partager ce moment avec ces personnes. C'était important pour moi de continuer l'aventure avec Lens.
On parle beaucoup de joueurs d'expérience. Je pense que vous avez dû ressentir que le club avait besoin de garçons comme ça. Il y a le sportif bien sûr, mais il faut aussi pérenniser le club et garder dans son effectif des garants qui jouent un rôle auprès des jeunes...
Oui, c'est très important de garder dans un vestiaire des mecs qui ont de la trempe, qui ont des matchs de Ligue 1 dans les pattes, qui connaissent le championnat par cœur et sur lesquels les jeunes peuvent s'appuyer. Après, à nous aussi de transmettre les bons messages et de tirer tout le monde vers le haut pour donner le meilleur de soi-même et représenter le mieux possible le blason qu'on a sur le cœur.
Le petit clin d'œil, c'est que vous prolongez à deux jours d'un match contre Monaco, votre ancien club. C'est un hasard?
Oui c'est un hasard, parfois le destin fait bien les choses. C'est un petit clin d'œil, c'est sympathique. Les Monégasques ont validé leur qualification pour la Ligue des champions, donc ils vont arriver ici libérés. Mais je suis content, je vais revoir certains amis. Je n'oublie pas mes années à Monaco où j'ai vécu quatre saisons extraordinaires. Maintenant, mon futur s'écrit du côté de Lens et je suis vraiment fier et honoré.
Vous devez aussi ne pas perdre à Bollaert, parce que huit défaites ça fait beaucoup...
Oui c'est un peu trop. On se dit qu'avec un meilleur bilan à domicile, on aurait pu prétendre à de meilleures choses. Donc on a envie de bien finir à la maison devant nos supporters.
Qu'est-ce qui vous ferait rêver à Lens? Qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Marquer un doublé un jour?
Peut-être, ou sinon marquer dans un match important. La première fois que j'ai marqué à Bollaert, ça m'a fait un truc incroyable. C'était contre Brest la saison dernière, j'ai ressenti une espèce de montée d'adrénaline comme j'avais jamais vécu. Cette année, j'ai eu une année compliquée avec les blessures. Pourtant j'ai énormément travaillé mais malheureusement parfois le corps demande du temps. Je vais me préparer du mieux que possible cet été, je vais partir en vacances, je vais bien me préparer pour pouvoir revenir le plus compétitif possible parce que je sais ce que je peux encore apporter et c'est important pour moi.
La direction du club vous fait prolonger dans une année qui n'a pas été facile pour vous. C'est une preuve très importante pour vous?
Exactement, et c'est pour ça que je veux rendre la confiance qui m'a été donnée au centuple. Pour moi, c'est ça le plus important, parce que j'ai été éduqué comme ça. Donc maintenant, il n'y a plus qu'à.