Coupe du Roi: l'énorme colère de Lopetegui après les graves incidents du derby de Séville

Le Betis s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du Roi en éliminant (2-1) le FC Séville à l'issue d'un match achevé dimanche, au lendemain de l'interruption de la rencontre avant la pause après le jet d'un projectile sur un joueur. Alors que Nabil Fekir venait d'égaliser 1-1 sur un corner direct (39e), le milieu de terrain Joan Jordan a été touché à la tête par une barre en plastique lancée des tribunes sous les yeux de l'arbitre, qui a décidé d'interrompre la rencontre pendant de longues minutes, avant de l'arrêter définitivement.
Lopetegui dénonce la position du Betis
Joan Jordan a reçu des soins sur la pelouse, mais a pu se relever sans souci et ne semblait pas grièvement touché. Les joueurs du Betis ont donc soupçonné l’intéressé d’avoir accentué la douleur volontairement pour provoquer l’interruption du match.
De quoi provoquer l’indignation de Lopetegui, d’autant plus qu’un traumatisme crânien a ensuite été diagnostiqué: "Joan Jordan est arrivé à l’hôpital avec une tension de 16-13. Je trouve cela dommageable que d’autres footballeurs fassent ce qu’ils ont fait", a-t-il condamné, avant d’entrer dans une colère noire.
"Soit tu ne condamnes soit tu ne condamnes pas, s’est-il emporté. Je ne comprends pas qu’on ait pu jouer aujourd’hui, alors que le joueur agressé est blessé, parce qu’il ne peut tout simplement pas jouer. Il était possible de jouer un autre jour, de nombreuses possibilités existaient. Dans ce cas précis, la justice n’existe pas. On aurait pu ne pas se présenter sur la pelouse, je pense que la raison l'a emporté. Si tu ne te présentes pas, tu es éliminé et tu ne joues pas les prochaines coupes. Qu'aurions-nous dû faire?"