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Coronavirus: "La motivation baisse d’un cran”, juge Hoarau après l’arrêt du championnat suisse

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Contacté par RMC Sport ce lundi, après la suspension du championnat suisse de première division à cause de l'épidémie de coronavirus, Guillaume Hoarau fait part de sa frustration.

La Ligue suisse de football (SFL) a décidé ce lundi de suspendre jusqu'au 23 mars les championnats de première et de deuxième divisions, mesure jusque-là inédite en Europe, en raison du coronavirus. La SFL avait décidé dans un premier temps vendredi de reporter tous les matchs de la 24e journée prévus samedi et dimanche dernier.

"On a eu entraînement aujourd’hui. On nous avait dit qu’une réunion au sommet était prévue aujourd’hui avec les dirigeants de clubs, a expliqué Guillaume Hoarau, ancien buteur du PSG, aujourd’hui à Berne, pour RMC Sport. Nous étions un peu dans l’expectative, ça fait bizarre de se dire qu’on risque de ne pas jouer dans le mois qui vient."

"Il faut rester professionnel"

Cette mesure fait suite à la décision du Conseil fédéral d'interdire avec effet immédiat toutes manifestations impliquant plus de 1.000 personnes. "Dans un premier temps, il ne faut pas faire n’importe quoi, poursuit Guillaume Hoarau au micro de RMC Sport. C’est bien que le conseil fédéral ait pris cette décision-là, au moins pour les premières mesures. Mais c’est vrai que nous, joueurs, c’est notre quotidien. On nous l’enlève. Il faut réussir à rester dedans parce qu’il y a une saison à jouer. Ce n’est pas évident, la motivation baisse d’un cran. Mais il faut rester professionnel."

"Ils n’ont pas voulu prendre trop de risques"

Le joueur est frustré, mais Guillaume Hoarau se range à l'avis des autorités suisses, en attendant une évolution vers la reprise des matchs, qu'il espère la plus rapide. "Il vaut mieux prévenir que guérir, estime Hoarau. Je pense qu’ils n’ont pas voulu prendre trop de risques dans un premier temps. Ici, généralement, avant qu’il y ait un état d’alerte, les gens se concertent et le palais fédéral tranche dans le vif avant d’aller plus loin. Semaine après semaine, je pense que les décisions seront évolutives. On ne peut rien faire, on subit un peu les choses. La santé, c’est le plus important."

QM avec Arnaud Valadon