Bouazza : « Nous avions plus faim que les Ivoiriens »

C’est LE sauveur de la nation algérienne. Hameur Bouazza, a inscrit dimanche le troisième et dernier but algérien contre la Côte d’Ivoire (3-2). Après avoir été deux fois menée au score, l’Algérie s’est ouvert les portes des demi-finales de la CAN.

Hameur Bouazza, qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez marqué le but de la victoire ?
Pour commencer, j’étais très fier que le coach (ndlr : Rabah Saâdane) me donne ma chance et me fasse confiance (ndlr : l’attaquant est rentré à la 91e). Je suis très heureux bien évidemment d’avoir marqué le but de la victoire, pour toute mon équipe et surtout le peuple algérien.

Vous avez su rectifier le tir après vos débuts poussifs dans cette CAN, pensez-vous pouvoir la gagner ?
Le premier match face au Malawi (ndlr : défaite 3-0) a été une déception, mais nous avions extrêmement chaud (ndlr : le match s’est joué en début d’après-midi). Mais nous avons su rebondir et montrer un autre visage face au Mali (1-0) et l’Angola (0-0). Et en quart, nous avons confirmé que nous étions une très bonne équipe, solidaire, et que nous pouvions faire de très belles choses. Il ne faut pas trop s’emballer. Nous devons bien préparer notre demi-finale.

Vous avez montré un très gros mental face aux favoris ivoiriens, en revenant deux fois au score…
C’est vrai que nous n’avons pas fait un très bon début de match en concédant un but (ndlr : Kalou marque à la 4e minute), mais nous avons très bien su répondre. A la mi-temps, nous avons discuté et nous savions que l’on pouvait faire quelque chose. En revenant sur le terrain, nous avons montré nos qualités. Même si les Eléphants étaient favoris, je pense que nous avions plus faim qu’eux. C’est ça qui a fait la différence.

Que vous a dit votre sélectionneur, Rabah Saâdane, à la mi-temps ?
Le coach nous a dit que nous ne devions rien lâcher, qu’il y avait la place de faire un beau résultat. Entre nous, les joueurs, nous avons également échangé. Nous ne voulions pas avoir de regret à la fin du match, quelque soit le score. Karim Ziani et Yazid Mansouri ont beaucoup parlé, car ils sont expérimentés.

La rédaction-Luis Attaque