RMC Sport

Becque : « Un seul conseil, qu’ils remportent la Coupe ! »

Mickaël Landreau et Réginald Becque lors de la finale 2000 remportée par les Nantais au détriment des Calaisiens (2-1)

Mickaël Landreau et Réginald Becque lors de la finale 2000 remportée par les Nantais au détriment des Calaisiens (2-1) - -

Réginald Becque est l’un des mieux placés pour analyser la performance de Quevilly. Il était le capitaine des extraordinaires amateurs de Calais, finalistes malheureux de la Coupe de France 2000.

Réginald, qu’avez-vous pensé de cette fin de match folle entre Quevilly et Rennes ?

Tout le monde s’attendait aux prolongations, moi le premier et puis il y a eu cette dernière action à l’ultime minute et ce superbe but d’Anthony Laup qui a délivré le stade. C’est vrai que c’était une fin assez exceptionnelle et extraordinaire.
Cela a dû vous rappeler de bons souvenirs…
Nous, nous avions réalisé l’exploit douze ans auparavant contre Bordeaux au Stade Bollaert. Forcément, cela donne quelques frissons, quelques pensées, quelques images… Le stade était entièrement acquis à la cause de Quevilly, cela rappelle d’excellents souvenirs en effet.

Vous reconnaissez-vous dans cette équipe de Quevilly ?

On se reconnaît toujours un petit peu dans la mesure où ce ne sont pas des joueurs professionnels même si le fonctionnement de Quevilly est un peu différent du nôtre, dans la mesure où ils sont en National et doivent avoir quelques contrats fédéraux. Pour la petite anecdote, nous avions joué contre eux en 2008 pour fêter le centenaire du FC Barantin. Il y a des joueurs que nous côtoyons. Anthony Laup (buteur décisif, ndlr) a joué à Dunkerque. Je crois même que Quevilly est venu, il n’y a pas si longtemps, à Calais en Coupe de France. Tout cela fait que nous suivons les parcours et nous sommes attentifs quand un club amateur se hisse à ce niveau en Coupe de France.

Comment Quevilly doit-il aborder cette finale ?

Ils ont déjà abordé Rennes, Marseille… Je pense qu’ils seront tout à fait capables d’aborder Lyon ! Ce sera un match particulier dans un stade très différent. Je pense qu’ils ont suffisamment d’expérience, d’autant qu’ils ont un passé dans la compétition avec notamment cette demi-finale en 2010 contre le PSG (défaite 1-0). Puis ils ont un coach, Régis Brouard, qui saura les préparer comme il faut pour aborder cet événement qui reste un moment très particulier pour un joueur amateur.

Cela change-t-il quelque chose de jouer au stade de France, vous qui y aviez été battu 2-1 par Nantes en finale ?

Cela représente quand même beaucoup de choses : 1998, sa forme particulière… C’est un symbole fort pour le football français. Et puis, pour un joueur amateur, et même si je leur souhaite de revivre cela un jour, quand on y retourne, c’est en général dans les tribunes !

Avez-vous un conseil à donner aux joueurs pour cette finale ?

Je n’ai pas la prétention de pouvoir leur donner des conseils, si ce n’est qu’ils la remportent et qu’ils portent haut les couleurs du football amateur pour inscrire leurs noms dans cette prestigieuse épreuve.