Coupe de France: Ben Arfa éclaire la soirée du PSG, fin du rêve pour Avranches

Porté par un Hatem Ben Arfa efficace (deux buts, une passe décisive), le PSG a facilement disposé (4-0) d’Avranches à Caen ce mercredi en quart de finale de la Coupe de France. Au cumul des deux Coupes, les Parisiens en sont à trente succès de rang.

Ben Arfa a saisi l’occasion

Inutile de revenir sur le rocambolesque épisode de ses deux vidéos. Hatem Ben Arfa réclamait du temps de jeu. Il en a eu ce mercredi soir. L’affiche manquait certes de prestige, face à un adversaire modeste 13e de National. Mais pour Paris, tout a été compliqué jusqu’à ce coup-franc de Ben Arfa à la 35e, qui a eu le mérite de tout débloquer. Dix minutes plus tôt, l’ancien lyonnais, placé en position d’avant-centre, avait créé la seule étincelle parisienne avec ce raid plein champ, conclu d’un délice de passe pour Javier Pastore. Son but du break (53e) à la conclusion d’un beau mouvement collectif, un poussin l’aurait mis aussi. Mais c’est lui qui était là pour définitivement éteindre les ambitions normandes. Et que dire de ce ballon parfait dans la course pour le 4e but de Javier Pastore… Ce doublé ne lui évitera sans doute pas de retourner sur le banc pour la fin de saison. Mais avec désormais quatre buts inscrits lors de cet exercice 2016-2017, il montre qu’il joint les actes à la parole.

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La passe de 30 pour Paris

En Coupes nationales, le PSG en est désormais à 30 succès de rang. Ça commence à faire. Double tenant de la Coupe de France, Paris est au rendez-vous des demies. Face à des Avranchais soutenus par un stade Michel d’Ornano comble, les Parisiens n’ont jamais vraiment tremblé, mais n’ont pas vraiment brillé non plus. Surtout au cours d’une première période pendant laquelle les Normands avaient du gaz. Les buts coup sur coup de Ben Arfa (53e) puis Lucas (56e) ont fait très mal. Même si Avranches n’a jamais lâché, tentant d’aller chercher ce but jusqu’au bout.

Le match à revivre ici 

On a vu Lo Celso et Guedes

L’opposition se prêtait à des expérimentations. D’autant que si les Parisiens ont parfois tenté des gestes qu’ils ne s’autoriseraient pas face au Real Madrid, ils ont globalement fait preuve de sérieux, à l’image de la charnière Serge Aurier-Presnel Kimpembe. La curiosité de la rencontre était aussi entre les pieds de Gonçalo Guedes et Giovani Lo Celso. Le Portugais est entré à la 68e, à la place de Christopher Nkunku. Il s’est montré par quelques rushs, son ballon piqué pour Lucas (78e) aurait même pu être décisif. Giovani Lo Celso fêtait quant à lui sa première apparition en match officiel depuis son arrivée cet hiver. Le milieu argentin (20 ans), dans un contexte confortable, a joué à sa main, s’appliquant dans ses transmissions.

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S.R