Coupe de France : le PSG s’offre une finale de plus

LES TOPS
Zlatan Ibrahimovic, le sauveur
Pas un grand match, mais un grand but. Tout seul, en prenant la balle aux 40 mètres, en oubliant ses partenaires, en éliminant Touré d’un double contact, et en transperçant Lecomte d’un bel extérieur des 20 mètres. Il est certes bien aidé par le portier merlu, anticipant trop la trajectoire et battu… au milieu de sa cage, mais le but reste beau, et envoie ce PSG timide en finale.
Marquinhos, le mur
Irréprochable. Quand il est là, il est bon, quel que soit le poste. Aligné en défense centrale à la place de David Luiz, absent en Bretagne, le Brésilien a rendu une copie toute propre, avec notamment 100% de passes réussies en première période (58/58). Il a échappé au penalty au contact avec Guerreiro sur une action difficile à évaluer, même après 100 ralentis, et réussi un superbe sauvetage de la poitrine en deuxième période, sur un ballon brûlant. Avec Thigao Silva, c’est du très solide.
Lorient, pour l’ensemble de son œuvre
Clairement pas favori de la rencontre, Lorient n’a ni eu peur, ni refusé le jeu. Offensifs et séduisants, les Bretons se sont créés de belles occasions. L’attitude a été parfaite, mais la réussite a choisi l’autre camp, l’aura zlatanesque écartant Lecomte de la trajectoire du tir décisif qu’il aurait pu capter facilement en restant sur place.
Pastore, l’étincelle
Comme face à City, son entrée a fait du bien. A Paris, et surtout aux spectateurs, avec sa fraîcheur technique. Rien côté statistique, mais de belles situations ont découlé de ses inspirations.
LES FLOPS
L’animation parisienne
Après leur festival face à Caen dimanche (6-0), les Parisiens sont retombés dans la sinistrose offensive qui leur a fait tellement défaut en quart de finale de Ligue des champions. Sans dominer son sujet, le PSG s’en est sorti grâce à un but de soliste d’Ibrahimovic, trois minutes après un sauvetage magnifique de Sirigu. Le tournant.
La malchance de Cavani
Lui qui s’est forgé une solide réputation de croqueur malgré des statistiques honnêtes depuis son arrivée à Paris a vu la réussite le fuir une nouvelle fois au Moustoir… sans qu’il n’y ait rien à lui reprocher. Sur ses deux premières occasions, l’Uruguyen a sorti le geste juste, mais le sort s’acharne. Sur sa « spéciale », tête décroisée au premier poteau sur corner, il a vu Mesloub sauver sur la ligne. Puis sur une demi-volée impeccable, qui aurait fait mouche à coup sûr, c’est… Ibra qui a contré du dos.
La cuisse de l’arbitre
Le synthétique lorientais a fait une nouvelle victime. Franck Schneider, arbitre de la rencontre, n’a tenu que 25 minutes dans cette demi-finale. Strappé à la cuisse dès la 21e, il a quitté le match quatre minutes plus tard. Pour ne plus revenir.