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Coupe de France : Rennes va-t-il enfin faire plier Guingamp ?

Le Guingampais Mustapha Yatabaré en duel avec le Rennais Jean II Makoun

Le Guingampais Mustapha Yatabaré en duel avec le Rennais Jean II Makoun - -

Comme en 2009, la finale de la Coupe de France 100% bretonne opposera Rennes à Guingamp ce samedi soir au Stade de France (21h). Si l’EAG s’était imposé il y a cinq ans, les Rouge et Noir, privés de titre depuis 1971, ont soif de revanche.

Ce ne sera pas le Stade de France, mais le Stade de Bretagne. Comme en 2009, Guingamp et le Stade Rennais s’invitent ce samedi soir (21h) à Saint-Denis pour y disputer la finale de la Coupe de France. Si l’EAG s’était imposé (2-1) il y a cinq ans face à son voisin distant de 130 km, difficile de savoir qui de Guingamp ou de Rennes triomphera cette fois. Promu cette saison en Ligue 1, le club des Côtes-d’Armor, 16e au classement et donc loin d’être assuré du maintien, n’est devancé par le Stade Rennais que d’une place et de deux points.

Voilà pourquoi Jocelyn Gourvennec, privé de titre durant sa carrière de joueur, ne veut surtout pas bomber le torse. Même si on lui rappelle que son équipe a battu deux fois son adversaire en championnat. « Il n’y a pas de favori sur ce match, avance le technicien guingampais, ravi de ce costume de ‘‘petit’’ qui lui avait permis de renverser l’AS Monaco en demi-finales. Soyons sérieux, Guingamp ne concurrencera jamais les gros clubs. Les moyens sont limités. En revanche, sur le plan sportif, tout est possible. On s’autorise, de temps en temps, à faire quelques exploits. »

Montanier : « On ne peut pas faire pire »

Des exploits, le Stade Rennais en attend et en réclame depuis trop longtemps. Privé de la Coupe de France par son voisin en 2009, le club de François Pinault a aussi été battu en finale de la Coupe de la Ligue par Saint-Etienne l’an passé, cultivant bien malgré lui son étiquette de « loser ». Frustrés, les supporters « Rouge et Noir » n’ont rien vu venir depuis 43 ans (Rennes a gagné deux Coupes de France en 1965 et 1971). Une attente interminable qui sert de levier à Philippe Montanier. « Ces échecs, tous ne les ont pas vécus dans leur chair, dont moi, rappelle le coach arrivé l’été dernier en Bretagne. Et puis présenté comme ça, on ne peut pas faire pire. On ne peut faire que mieux, c’est-à-dire gagner cette finale. De ce côté-là, on l’aborde donc sans complexe. »

Pimenté, ce duel 100% breton l’est assurément. Outre un titre en plus dans sa vitrine, le vainqueur disputera la Ligue Europa la saison prochaine. Le vaincu, en revanche, a tout à craindre de cet échec. Car aucune des deux écuries n’a sauvé sa peau dans l’élite. Et mercredi, Rennes à Paris et Guingamp à Monaco, pourraient perdre plus que des plumes… 

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Aurélien Brossier avec PYL et LB