Courbis : « Zlatan, un cas vraiment très rare »

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« C’est une prestation évidemment décevante, pas seulement à cause de l’élimination mais aussi à cause du niveau et du comportement du PSG. Avec les adversaires qui restaient en course, c’était quand même un boulevard pour le Paris Saint-Germain pour faire ce doublé Coupe-championnat. Etre éliminé en quarts de finale pour la deuxième année consécutive, ne pas aller au bout d’une coupe nationale, c’est vrai que fait partie des échecs du PSG.
Je me mets à la place d’Ancelotti. Le cas Zlatan, on le gère comment ? C’est impossible de dire à ce gars d’aller prendre une bonne douche et qu’on se voit au décrassage. Il reste deux heures sur le terrain à ce rythme, il prend le ballon et tire son penalty comme il l’a fait. C’est lui qui décide tout ça ? Parce que s’il faut mettre une note à Zlatan, il va falloir inventer une note. Je me suis mis à la place de son entraîneur et à celle de ses coéquipiers. Et bien je n’avais envie d’être ni l’un ni l’autre !
« Le coach et le staff sont responsables »
Ce n’est pas tellement la prestation de Zlatan Ibrahimovic qui est surprenante. C’est le fait qu’avec cette prestation-là, il réussit quand même à rester 120 minutes sur le terrain et à tirer le premier tir au but. C’est un cas vraiment très rare. Je pense que quand il y a des réussites, un entraîneur, un staff et leurs joueurs sont complimentés. Quand il y a des échecs, on doit chercher le pourquoi du comment. Avec des degrés de responsabilités différents, le coach et le staff sont responsables aussi des échecs. »
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