Équipe de France: quel capitaine contre Israël?

Lucas Chevalier met le feu sur du Gilbert Montagné lors de son bizutage
Les serviettes ont tourné autour des têtes, mardi lors du dîner des joueurs de l’équipe de France. Nouvel appelé en sélection, Lucas Chevalier (23 ans) s’est livré au traditionnel bizutage en chanson devant ses nouveaux partenaires. Et le gardien de Lille a enflammé l’assistance en reprenant le célèbre tube de Gilbert Montagné, "les sunlights des tropiques". Bouteille d’eau dans la main gauche, smartphone dans la droite pour lire les paroles des couplets, il a lancé le refrain dans une ambiance endiablée avec une reprise en chœur de plusieurs de ses coéquipiers.
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Certains ont accompagné la prestation d’applaudissements en rythme, d’autres en faisant tourner les serviettes autour de leur tête. Ce fut notamment le cas de Didier Deschamps, affichant un large sourire devant la reprise de cette chanson sortie en 1985. Un choix plutôt inédit quand les novices entonnent plus souvent un répertoire rap ou moderne. Mais un choix payant! Chevalier a conclu sa prestation par une ovation de ses spectateurs hilares avant de regagner sa place à table entre Randal Kolo Muani et Lucas Digne.
Valérie Pécresse assistera aussi à France-Israël
Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, assistera aussi à la rencontre France-Israël, jeudi (20h45) au Stade de France. Elle l'a annoncé ce mercredi sur BFMTV. "J'y serai parce que j'ai été bouleversée et choquée comme beaucoup de Français par les images de cet antisémitisme débridé qui s'est manifesté à Amsterdam contre les supporters israéliens, mais aussi parce que la République ne se laisse pas intimider. Il s'agit d'une rencontre sportive, le sport doit être protégé de la géopolitique. Cette rencontre doit avoir lieu et pas à huis clos. Elle va avoir lieu en Ile-de-France, ma région, et dans ma région, les supporters sont accueillis et protégés."
Sa présence s'ajoute à celles de nombreuses autres personnalités politiques comme le président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre Michel Barnier ou les deux anciens présidents Nicolas Sarkozy (2007-2012) et François Hollande (2012-2017).
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Kylian Mbappé: Mal-être psychologique et mystérieux désaccord avec Deschamps
Absent remarqué chez les Bleus, buteur en difficulté au Real Madrid, Kylian Mbappé semble accuser le coup, psychologiquement, après un début de carrière canon.
Mais l'attaquant du Real ne compte pas laisser la situation s'installer. Selon L'Équipe, Kylian Mbappé s'est ainsi attaqué à ce problème d'ordre mental en s'adjoignant les services de spécialistes afin de tenter de retrouver au plus vite son meilleur niveau.
Sa relation avec Didier Deschamps est particulièrement scrutée ces derniers jours à l'aune de la décision du sélectionneur de se passer des services de son capitaine pour les matchs contre Israël et en Italie. Car si le coach des Bleus a clamé qu'il en était le seul responsable, et que Kylian Mbappé souhaitait venir, l'histoire semble un peu plus compliquée.
L'attaquant français n'était initialement pas très motivé pour participer à ce rassemblement de novembre, mais son entourage l'avait convaincu de la nécessité de montrer son attachement à l'équipe de France en se rendant disponible pour la sélection. Si la décision finale a bien été prise par Deschamps, elle repose moins sur un choix sportif que sur un mystérieux désaccord entre les deux parties. Toujours est-il que ce choix fort aux allures de sanction devrait laisser des traces.
>>> Toutes les infos sur la mauvaise passe de Mbappé par ici
Kanté en pole pour le capitanat, Koundé et Konaté en embuscade
Avec les absences de Kylian Mbappé et Aurélien Tchouaméni, N'Golo Kanté est en pole position pour être le capitaine de l'équipe de France face à Israël jeudi en Ligue des nations. Mais Jules Koundé et Ibrahima Konaté, comme expliqué précédemment par RMC Sport, sont aussi des prétendants crédibles.
"Il n'est pas question d'avoir une répétition d'une chasse à l'homme", annonce Retailleau avant France-Israël
Bruno Retailleau sur TF1: "Pas de menaces particulières mais le risque zéro n'existe pas. Nous avons pris des mesures exceptionnelles avant, pendant et après le match, près du stade de France mais aussi dans le RER, les transports en commun. On a beaucoup mobilisé, notamment les forces de l'ordre, les stadiers. On a mobilisé toutes les ressources de notre droit, qui vont nous permettre de faire des contrôles, des fouilles, des palpations, qui vont nous permettre de contrôler le nom des billets avec les cartes d'identité. Il y aura dans le stade un service inédit. Depuis que l'équipe israélienne a mis le pied sur le sol français, le RAID est actif. Le RAID sera dans le stade. Nous aurons des forces de police en tenue dans les coursives. Nous aurons aussi des forces de police qui ne seront pas repérables parce qu'elles seront en civil.
Nous aurons une très forte surveillance dans le stade, dans le centre de Paris, dans les transports. Il n'est pas question de laisser le doute s'installer. Il n'est pas question qu'on prenne le risque d'avoir une répétition d'une chasse à l'homme qu'on a pu voir à Amsterdam. Certains m'ont proposé d'annuler le match. On m'a aussi proposé de le délocaliser au Parc des Princes. Pas question de reculer, de se soumettre. La France ne se soumet pas. Le sport est plus que le sport, c'est une école de vie. Ce sont ces valeurs qui doivent investir ce beau entre la France et Israël. Le match aura lieu là où il doit avoir lieu, au Stade de France."
La conférence de presse est terminée
L'entraîneur du jour, prévu dans la soirée, est à huis clos.
Upamecano sur France-Israël: "On va rester focus"
"On va rester focus sur le match qui arrive. Désolé je n'ai pas vu ce qui s'est passé à Amsterdam".
Upamecano sur le Stade de France pas rempli pour France-Israël: "Je peux comprendre"
"Je peux comprendre pourquoi les gens ne veulent pas venir. C'est leur choix. On va continuer, on va se battre sur le terrain".
Upamecano sur le calendrier chargé: "Pourquoi pas aller jusqu'à la grève"
"Pourquoi pas aller jusqu'à la grève. J'avais dit la dernière fois qu'il y avait beaucoup trop de matchs. C'est un sujet dont on doit parler entre nous. Pour moi, il y a trop de matchs et j'espère qu'ils vont le comprendre un jour".
Upamecano sur Olise: "Il va devenir un très grand joueur"
"Il nous a mis un coup franc il n'y a pas longtemps. Il est heureux à chaque match. Je le vois très heureux et je sens qu'il progresse. Je suis très heureux de pouvoir jouer avec lui au Bayern et en équipe de France. C'est un privilège pour moi de jouer avec lui. Je sais qu'il va devenir un très grand joueur. Ce n'est pas un poids pour lui (le maillot). Je le vois à l'entraînement, il y avait des moments où je devais défendre sur lui et ce n'est pas facile! Le poids du maillot, ça ne lui fait rien".
Upamecano sur un intérêt pour le capitanat: "Je préfère prendre la parole sur le terrain plutôt qu'en dehors"
"Je reviens d'une sélection où j'étais blessé. J'essaie de réintégrer le groupe. Je préfère prendre la parole sur le terrain plutôt qu'en dehors. Quand je suis sur le terrain, je suis plus à l'aise depuis tout petit. Mon but en tant que défenseur, c'est de prendre la parole et c'est ce que je vais faire".
Les louanges d'Upamecano sur Coman et Olise
"Coman, je ne l'ai jamais vu douter. Je l'ai toujours vu sûr de lui. En ce moment, il a un niveau incroyable. Il est performant à chaque match. Qu'il soit sur le banc ou pas, c'est le Kingsley Coman qu'on attend tous. Olise, c'est aussi un joueur incroyable, qui a beaucoup de maturité. Je pense que ça va être un grand joueur".
Upamecano: "J'ai toujours aimé la concurrence"
"Ça l'a toujours été (difficile d'être titulaire en défense). J'ai toujours aimé la concurrence depuis tout petit, j'adore ça. Je suis allé très jeune à Salzbourg, j'avais 16 ans. Je suis arrivé là-bas, je ne parlais pas un mot d'allemand. Je n'ai pas peur de la concurrence, de ce qui va arriver. Je suis là pour jouer et j'espère jouer".
Upamecano sur Koundé: "Je le sens en confiance"
"J'ai joué contre lui en Ligue des champions. Je le sens en confiance, j'espère que ça va continuer comme ça. C'est aussi un leader, il commence à avoir beaucoup d'expérience. Je lui souhaite le meilleur".
Upamecano sur France-Israël: "J'aime la paix"
S'il fallait délocaliser le match: "Ailleurs? Je ne sais pas du tout. Je suis juste là pour jouer. Depuis que je suis tout petit j'aime jouer au football. Hier, c'était le 11 novembre. J'aime la paix, j'espère qu'un jour on la retrouvera, dans chaque pays".
Upamecano sur Mbappé: "J'espère qu'il va reprendre le brassard"
"C'est un super joueur, un ami aussi. Je sais de quoi il est capable. Comme j'ai dit, j'espère qu'il va revenir. J'espère qu'il va reprendre le brassard".
Upamecano sur Mbappé: "C'est notre capitaine, j'espère le revoir très vite"
"J'avais dit en début de saison qu'il y avait beaucoup de matchs et qu'on est des êtres humains. L'aspect mental compte beaucoup pour nous les footballeurs. Je ne vais pas rentrer dans les détails. C'est notre capitaine, j'espère le revoir très vite, il est très important pour nous".
Upamecano sur Mbappé: "On manque un peu de reconnaissance envers lui"
"Inquiétude? Non. Il ne faut pas oublier ce qu'il a fait pour l'équipe de France. On manque un peu de reconnaissance envers lui. J'espère le revoir très vite. Il ne faut pas oublier que c'est notre capitaine".
Upamecano: "Très content de Kompany"
"Ça se passe très bien avec mon coach au Bayern. Je suis très content qu'il soit là, il me fait progresser. Je suis très reconnaissant envers lui. Je sens que comparé à la saison dernière j'ai fait beaucoup de progrès. Il me fait beaucoup de vidéos et d'analyses. Ça m'aide beaucoup et on le voit sur le terrain".
Au tour d'Upamecano
Dayot Upamecano succède à Lucas Chevalier en conférence de presse.
Chevalier présente ses points forts et points faibles
"Je m'estime comme un gardien assez complet, assez moderne. Je n'estime pas avoir de point faible, mais des points à améliorer. Je pense encore au jeu au pied, à la précision dans tout ce qui est relance et prise de décision. C'est ce qui amène au très haut niveau. Après, il y a tout ce qui va être la gestion de l'espace, du placement. Sincèrement, je pense que ça va vient avec l'expérience. Prendre des buts dans des situations où on peut faire mieux, c'est ça qui va me nourrir. Pour mes points forts, j'estime être un gardien assez vif, avec un jeu de jambes. Il fait beaucoup dans ma capacité à réaliser tout ce que je fais".
Chevalier sur France-Israël: "On va essayer de faire comme si c'est un match normal"
"On a conscience de ce qui se passe autour. On va essayer de faire comme si c'est un match normal, mais dans le fond ça ne l'est pas vraiment. On a forcément de la compassion avec qui se passe au Moyen-Orient. Mais on reste des joueurs de foot, c'est notre métier. On va essayer de faire abstraction. Il y a un objectif sportif dans ce groupe. Conscient, mais on est dans notre métier. On va essayer le mieux qu'on peut".
Chevalier sur la suite chez les Bleus: "J'ai tout à faire dans ma carrière"
"C'est tôt pour en parler. Ça fait même pas 24h que je suis là. J'ai 23 ans, j'ai tout à faire dans ma carrière. Même si j'ai fait des petites choses qui me permettent d'être là, il me reste facile 15 ans. Ça fait rêver, c'est mon pays, j'ai une culture, des valeurs qui représentent tout ça. À chaque fois que j'ai passé une étape, je me suis jamais mis de pression pour me dire qu'il faut que je fasse ceci ou cela. C'est juste arrivé naturellement avec ce que je peux faire, avec mon talent, mon travail, les gens qui m'entourent. Si je dois évoluer, si ça doit arriver, c'est parce que mon travail aura été bien fait. Je ne me mets aucune pression".
Chevalier sur son avenir au Losc par rapport aux Bleus: "Il y a des étapes au-dessus"
"On est dans une très grande nation, tous les joueurs jouent dans de très grands clubs européens. Lille est un très grand club européen. Mais il y a des étapes au-dessus. Il est certain que lorsque tu joues dans des très grands clubs, tu joues de plus grands affiches, t'es plus regardé, t'as plus d'exigences. C'est sûr que la place de numéro 1 dépend d'un très bon club. Il faut avoir cette lucidité".
Chevalier explique comment il s'inspire des "grands gardiens"
"J'aimais beaucoup Lloris, c'était son ascension. On peut parler d'idole à ce moment-là. Aujourd'hui, les gardiens contre qui je peux jouer sont ceux que je regardais avant dans les grands clubs. Mike, c'est différent parce qu'il y a une affinité et je le connais. Il n'y a pas d'idolâterie. Je n'ai pas d'idole précise, mais je regarde beaucoup, beaucoup, beaucoup ce que font les grands gardiens. Tous. Je ne suis pas du style à me dire qu'il faut faire comme lui. La bonne solution est de prendre partout et de faire un mix. Et surtout rester soi-même, et faire en fonction de ses qualités. Je ne vais pas faire ce que Courtois sait faire. Je vais prendre un peu, mais pas tout. Pour créer aussi son identité personnelle de gardien".
Chevalier sur le calendrier chargé: "S'il faut jouer tous les jours, je joue"
"Le calendrier est chargé. Moi, franchement, j'ai 23 ans. Si je me plais qu'il y a trop de matchs, je n'ai rien compris. J'aime le foot, je suis passionné. Forcément c'est fatigant. Mais je n'ai pas envie de me plaindre. Ces derniers matchs, on n'a joué que des gros matchs. On gagne bien notre vie, on a tellement d'avantages... Peut-être qu'un joueur qui a 30 ans, avec toute l'expérience et les problèmes physiques, là ça peut être épuisant. Moi, je n'en suis pas là. S'il faut jouer tous les jours, je joue tous les jours".
Chevalier sur l'annonce de sa convocation: "J'étais dans ma voiture et les vibrations de mon téléphone ont fait que j'ai vite compris"
"On ne m'a l'a pas dit rééllement avant la liste, mais on m'a fait comprendre que j'allais y être. Après, je n'aime pas regarder les lives, ce sont des choses qui ne mettent pas forcément à l'aise. Regarder mes interviews, ce n'est pas quelque chose que j'aime. Donc j'étais dans ma voiture et les vibrations de mon téléphone ont fait que j'ai vite compris ce qui se passait. C'est assez épuisant aussi mentalement, on essaie de répondre à tout le monde. Il faut se remettre les pieds sur terre, accepter le changement de vie. Je ne boude pas mon plaisir, j'ai travaillé pour être là. J'ai un entourage assez sain, qui m'a permis de pouvoir surmonter ça avec de la joie, mais assez sereinement".
Chevalier sur la hiérarchie: "Je veux juste prendre du plaisir"
"J'ai monté les marches il n'y a même pas 24 heures. C'est bien d'avoir de l'ambition, c'est ce qui doit nourrir un sportif de haut niveau. Surtout quand on arrive en équipe de France. Mais là, on est clairement dans une phase d'adaptation, d'acclimation avec le groupe. J'ai devant moi Brice Samba, très expérimenté, et Mike Maignan. On se doit aussi le respect de ces gardiens, d'arriver avec toute l'humilité que j'ai. C'est tellement particulier pour moi, tellement fort, que je veux juste prendre du plaisir. On verra par la suite, avec mes performances en club. C'est ça qui fera qu'on pourra évoluer à un moment donné. Là, on arrive tranquillement et on va essayer de bien s'intégrer, c'est tout".
Chevalier sur son absence aux JO: "Un léger regret"
"C'est une question un peu difficile à répondre. Je revenais de blessure, j'étais en phase de rééducation. Si je revenais pour les JO, j'allais revenir en cours de préparation. Je suis revenu le 15 juillet sur les terrains. On avait des barrages de Ligue des champions. Comme je l'avais dit: si je peux tout faire, je fais tout. On était face à un problème, parce que c'était soit les barrages, soit l'équipe de France. Le président a décidé, et on comprend. Aujourd'hui, avec le parcours remarquable des Bleus, ça laisse forcément un léger regret. Au-delà de la médaille, ils ont vécu une aventure enrichissante pour tout le monde. A contrario, les barrages, on est passés. Je n'ai pas envie de dire que je regrette la situation, mais on doit faire des choix dans la vie. (...) Est-ce que c'est ça qui aurait fait que j'arrive plus tôt en équipe de France? Je ne sais pas. Je pense surtout que la Ligue des champions en grande partie fait que je suis là".
Chevalier sur Maignan: "Remettre les gants avec lui, ce sera un peu d'émotion"
"Revoir Mike, ça m'a fait très plaisir. Ça faisait facile trois ans qu'on ne s'était pas vu en réel. On avait l'habitude de discuter par FaceTime ou message simple. Le revoir face à soi, c'était sympa. Ça lui a fait plaisir aussi, je pense. Remettre les gants avec lui, ce sera un peu d'émotion, forcément. On est là pour le travail, bien sûr. Mais oui, ça a été un exemple à un moment donné. À 16-17 ans, quand on est jeune, avec un gardien de cette envergure, on regarde, on a les grands yeux. J'étais assez attentif, j'ai pu reprendre certaines choses de lui. Au fur et à mesure, on se contruit soi-même, mais on a besoin d'un petit coup de main à un moment donné. Il a été là au très bon moment. Je le remercie et on se retrouve ici, on se l'était dit. L'histoire est sympa".
Chevalier: "C'est une fierté"
"Découverte totale. Comme tout ce qui se passe pour moi depuis août. C'est une fierté, un privilège. Quand on monte les marches du château, il y a quelque chose de différent. On passe un nouveau cap, on entre dans un nouveau monde, avec des coéquipiers prestigieux. On est là pour apprécier, mais aussi pour rester les pieds sur terre. On est là pour bien s'entraîner, rester le plus naturel possible".
La conférence de presse débute
Lucas Chevalier, le gardien du Losc, passe en premier.
Upamecano et Chevalier en conférence de presse à 11h15
Dayot Upamecano et Lucas Chevalier vont répondre aux questions des journalistes à partir de 11h15.
Kylian Mbappé de passage... à Paris
Non convoqué par Didier Deschamps pour ce rassemblement à Clairefontaine, Kylian Mbappé a profité du début de trêve pour faire un passage... par Paris.
Le capitaine des Bleus a posté sur Instagram plusieurs photos de lui (que l'on peut imaginer prises dimanche soir) en compagnie notamment de son ami Achraf Hakimi, avec lequel il a joué au padel (Arnau Tenas était également de la partie) ou aux jeux vidéo.
Michel Barnier sera également présent au Stade de France
Le Premier ministre Michel Barnier a prévu d'assister au match de Ligue des nations entre la France et Israël ce jeudi 14 novembre au Stade de France. Le chef du gouvernement accompagnera ainsi le président Emmanuel Macron et se trouvera dans l'enceinte malgré le contexte tendu autour de la rencontre, fait savoir son entourage à BFMTV, confirmant une information du Parisien.
"Je l'aime de plus en plus": Rothen salue "l'autodérision" de Koundé
Dans Rothen s'enflamme sur RMC, Jérôme Rothen a réagi au survêtement vintage arboré par Jules Koundé ce lundi à Clairefontaine. Une tenue pour répondre, semble-t-il, aux précédentes critiques de notre consultant sur le concours de looks des Bleus.
"Déjà son tweet de réponse n'était pas du tout agressif et au contraire plutôt bienveillant", lance Jérôme Rothen. "À l'arrivée c'est sympa d'avoir des échanges à distance comme ça. Ça montre aussi son autodérision. De plus en plus, je l'aime bien. Il est dans le second degré aussi, il accepte les critiques, moi aussi je lui en ai mis beaucoup, et même pour parler du terrain, il est surprenant. Il a fait trois passes décisives en Ligue des champions..."
De quoi faire regretter à Rothen ses propos sur le "défilé" à Clairefontaine? "Non, non, je ne fais pas mon mea culpa. Pour moi c'est un défilé et ça ne devrait pas en être un. Tu arrives avec l'équipe de France au pied du château, pourquoi c'est filmé comme ça? On a des tenues, des marques qui n'ont rien à voir avec les sponsors de l'équipe de France et de la FFF... On leur demande même de s'arrêter pour la photo. (...) Ce qui me dérange, c'est que tu profites du rassemblement de l'équipe de France pour mettre en avant des marques qui n'ont rien à voir avec les marques de la Fédération."
La sélection israélienne est arrivée en région parisienne
Comme indiqué par nos confrères de L'Equipe, les joueurs et le staff de la sélection israélienne qui affronteront jeudi soir l'équipe de France viennent d'arriver en région parisienne pour débuter le rassemblement international de ce mois de novembre. Ils sont pris en charge par les services de sécurité français dès aujourd'hui et ne vont pas énormément bouger.
La sélection dispose d’un hôtel et d'installations assez proches pour s'entraîner jusqu'à mercredi, jour de veille de match avec des obligations médias au Stade de France. Cette sélection a l'habitude de vivre et d'évoluer avec des escortes policières impressionnantes. C'est par exemple le cas en Hongrie pour leurs matchs "à domicile". Sur place, ils sont aussi pris en charge par des unités d'élite en permanence.
NP
Le PSG donne des précisions sur la blessure de Dembélé
"Suite à une gêne musculaire ressentie aux ischios jambiers à la fin du match de samedi à Angers, Ousmane Dembélé a effectué des examens médicaux", indique le PSG ce lundi soir.
"Ceux-ci sont rassurants mais obligent néanmoins le joueur à effectuer des soins et à observer une période de repos durant les prochains jours."
Coman appelé à la place de Dembélé
Comme avancé par RMC Sport, Ousmane Dembélé est bien forfait pour le rassemblement de l'équipe de France. L'ailier du PSG est venu à Clairefontaine ce lundi mais ratera les matchs contre Israël et l'Italie.
Didier Deschamps a appelé Kingsley Coman pour le remplacer.
Barcola clôt le bal des arrivées à Clairefontaine, en attendant Pavard
Bradley Barcola est le dernier joueur de l'équipe de France à rallier le château de Clairefontaine cet après-midi. Benjamin Pavard, appelé après le forfait de Wesley Fofana, arrivera plus tard dans les Yvelines.
VJ
Koundé arrive avec une veste vintage de l'équipe de France
Jules Koundé débarque à Clairefontaine avec un pantalon noir, un bonnet et une veste vintage de l'équipe de France datant de l'Euro 1992. Critiqué par Jérôme Rothen et Jean-Michel Larqué sur RMC lors du dernier rassemblement en octobre, le latéral du Barça avait répondu à nos consultants: "Le prochain rassemblement, c'est promis on arrivera tous avec le survêtement, les crampons au pied, sans oublier la parka s'il pleut M. Larqué". Il a donc tenu parole pour le survêtement.
VJ

L'arrivée de Koundé en vidéo:
Théo Hernandez avec un pantalon très, très large
Le latéral de l'AC Milan a débarqué à Clairefontaine avec une casquette, un bouson imprimé un pantalon belge XXXL. Tellement large que Théo Hernandez est obligé de le tenir pour marcher correctement avec...
Noir, gris, beige... les Bleus optent pour des couleurs discrètes
Les joueurs de l'équipe de France arrivés cet après-midi à Clairefontaine ont choisi de s'habiller en noir, gris, beige ou marron. Pas de couleur originale à signaler, comme cela a parfois été le cas au QG des Bleus. La sobriété et la discrétion sont semble-t-il à l'ordre du jour, même si Jules Koundé pourrait amener un peu de folie lors de son arrivée...
Saliba, Chevalier et Rabiot arrivent à leur tour à Clairefontaine
Théo Hernandez (avec un pantalon très large), Manu Koné (en full black) et William Saliba sont également arrivés dans les Yvelines. Lucas Chevalier, convoqué pour la première fois après ses bonnes performances dans les buts de Lille, et Adrien Rabiot, de retour aux affaires sous le maillot de l'OM, sont là aussi.
AP
Après la cagoule jaune, Konaté opte pour un costume noir
Ibrahima Konaté s'était fait remarquer lors du dernier rassemblement en octobre en arrivant avec un ensemble de la maison Kenzo, le visage dissimulé sous une sorte de capuche zippée de couleur jaune. Cette fois, le défenseur de Liverpool a choisi un look nettement plus épuré, avec un costume noir et un t-shirt gris.
Konaté, Maignan, Dembélé... les Bleus arrivent à Clairefontaine avec des looks assez sobres
Les joueurs de l'équipe de France arrivent au compte-goutte à Clairefontaine pour entamer la préparation des matchs de Ligue des nations face à Israël et l'Italie dans leur fief des Yvelines. Les premiers arrivés arborent des looks assez sobres, à l'image d'Ibrahima Konaté (qui s'était présenté au dernier rassemblement avec une cagoule), Mike Maignan, Ousmane Dembélé, Warren Zaïre-Emery ou N'Golo Kanté, qui a débarqué le premier. Jonathan Clauss, Dayot Upamecano, Marcus Thuram, Lucas Digne, Christopher Nkunku, Mattéo Guendouzi, Brice Samba et Michael Olise ont également monter les marches du château. Jules Koundé, le plus fashion des Bleus, n'est pas encore arrivé dans le 78.
AP
France-Israël: à la TV, la production suivra les règles de l'UEFA (sauf en cas de provocations)
Pour le match de Ligue des Nations entre la France et Israël, ce jeudi au stade de France (20h45), la réalisation de cette rencontre suivra, comme d'habitude, les règles de l'UEFA, font savoir plusieurs interlocuteurs chargés de la production de ce match.
L'instance européenne a la main sur la production de cette rencontre, TF1 assure la diffusion en France. Tant que ce match se déroule normalement, la production ne changera pas son mode de fonctionnement. La seule préoccupation de cette rencontre à risque sera de ne pas mettre en lumière d'éventuelles provocations.
Comme d'habitude, en cas de présence d'un spectateur sur la pelouse du stade de France, aucune image ne sera diffusée à l'antenne. Un téléspectateur de TF1 ne verra pas un striker, un supporter qui va faire un selfie avec un joueur ou encore une personne qui entre avec un drapeau sur la pelouse.
(AP et NP)
INFO RMC SPORT: Vers un forfait d’Ousmane Dembele
Selon nos informations, Ousmane Dembélé pourrait manquer lui aussi le rassemblement de l'équipe de France. Après sa rentrée face à Angers samedi dernier, il a ressenti une gêne à l'ischio. Il a passé des examens dimanche avec le club de la capitale. L'ailier du PSG devrait aller à Clairefontaine ce lundi après-midi, où il devrait faire constater sa blessure.
La cellule équipe de France
Le grand retour de Pavard, appelé pour remplacer Wesley Fofana
Absent des trois dernières listes de Didier Deschamps, Benjamin Pavard est appelé pour disputer les matchs de Ligue des nations contre Israël (ce jeudi à 20h45) et face à l’Italie (dimanche à 20h45). Il remplace Wesley Fofana, blessé.
>> Toutes les précisions ici: le grand retour de Pavard, appelé pour remplacer Wesley Fofana
FH
Wesley Fofana est forfait
Annoncé incertain par RMC Sport ce lundi matin, Wesley Fofana va bel et bien manquer les deux prochains matchs des Bleus. Victime d'une inflammation au niveau du tendon du genou, il est forfait pour ce rassemblement.
(F. Hawkins)
Wesley Fofana incertain
Il a encore réalisé une performance de très haut niveau ce week-end contre Arsenal (1-1) mais Wesley Fofana pourrait manquer le rassemblement de l'équipe de France. Selon nos informations le défenseur de Chelsea est incertain. Depuis le 27 octobre, et le match contre Newcastle, le défenseur de 23 ans, a une inflammation au niveau du tendon du genou. S'il est capable de jouer et d'être performant, son match du week-end le prouve, Chelsea ne veut prendre aucun risque. Le club anglais qui va lui faire passer des examens ce lundi matin aimerait le garder au chaud. Enzo Maresca qui est fan du joueur ("je suis amoureux de Wes Fofana") veut s'appuyer sur lui dans le dernier sprint de cette fin d'année 2024. La décision d'un forfait n'est pas encore prise mais le pessimisme règne ce matin.
FH
"Ta vie, je ne la veux pas": les mots forts de Konaté sur le quotidien de Mbappé
Au cours d’une interview à Canal+, Ibrahima Konaté s’est confié sur la situation de Kylian Mbappé. Le défenseur de l’équipe de France assure qu’il ne pourrait pas tenir face à la pression autour de l’attaquant du Real Madrid.
"Lorsqu’il est avec nous, les journalistes, tout le monde est autour de lui. Mbappé aujourd’hui, la place qu’il a dans ce monde, elle est exceptionnelle. Moi, je lui dis souvent: ‘Ton niveau de foot, je le veux bien, mais ta vie, je ne la veux pas’", a tranché le défenseur de Liverpool, prétendant au brassard de capitaine en l’absence de Mbappé, au micro de Canal+. "Parce que, franchement, c’est très difficile que son nom soit partout, aux moindres faits et gestes, on parle constamment de lui."
Le programme du jour pour les Bleus
Les joueurs arrivent à Clairefontaine dans l'après-midi, puis auront un entraînement ouvert aux médias à partir de 17h30 (en fonction de leur état de forme et de leur temps de jeu ce week-end).
"Je n’ai jamais étudié une autre option": Diallo assume la tenue de France-Israël au Stade de France, malgré les "menaces"
C'est dans un contexte sécuritaire très particulier que se jouera jeudi le match de Ligue des nations entre les Bleus et Israël, au Stade de France. Président de la FFF, Philippe Diallo entend "dissiper ce sentiment de crainte", comme il l'a expliqué à Ouest-France.
Après les violences à Amsterdam, l'inquiétude grandit autour du match au Stade de France
Alors que des violences ont émaillé le match de Ligue Europa entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, avec des supporters israéliens pris pour cible, l’organisation du match de Ligue des nations entre la France et Israël (jeudi 14 novembre) est au centre de toutes les attentions.
Israël recommande à ses citoyens de ne pas aller au match
Les autorités israéliennes ont recommandé à leurs citoyens d'éviter de se rendre à des rencontres sportives pendant la semaine à venir et ont particulièrement mis en garde les supporters souhaitant se rendre à France-Israël jeudi 14 novembre au stade de France.
Bonjour à tous
Bienvenue sur RMC Sport pour suivre l'actualité de l'équipe de France avant son rendez-vous contre Israël ce jeudi en Ligue des nations. Le contexte sécuritaire de ce match s'annonce très particulier, compte tenu de l'actualité, avec par conséquent une très faible affluence attendue au Stade de France.