Evian TG, source de bonheur

En éliminant le PSG ce mercredi soir en quarts de finale de la Coupe de France (1-1, 4 tab à 1), Evian TG se rapproche du Stade de France. Le 16e de Ligue 1, qui craint pour son maintien, devra écarter Lorient à domicile (7 ou 8 mai) pour prolonger sa belle aventure.

Carlo Ancelotti leur a-t-il seulement dit qu’ils allaient devoir revenir à Annecy dans dix jours ? La punition ultime, peut-être, pour son équipe de stars qui n’avait visiblement qu’un faible appétit pour la Coupe de France et ses étapes provinciales. Eliminé par Evian TG ce mercredi soir en quarts de finale (1-1, 4 tab à 1), le PSG sera de retour en Haute-Savoie dès le 28 avril dans le cadre de la 34e journée de Ligue 1. Les joueurs de Pascal Dupraz seront-ils redescendus du petit nuage sur lequel ils sont montés il y a quelques heures ? Dans les Alpes, la première demi-finale de l’histoire du jeune club (fusion en 2007) a logiquement déclenché un bel enthousiasme. Même si la situation en Ligue 1 (16e avec trois points d’avance sur le premier relégable) vient vite rappeler que les prochaines échéances seront capitales.

« On a ‘‘évianisé’’ le PSG ! J’ai beaucoup de fierté, d’admiration pour mes joueurs, explique Pascal Dupraz, qui a salué le fair-play de Carlo Ancelotti, qui lui a souhaité bonne chance. Mais ce qui compte, c’est qu’on se remette au championnat. Ce serait vraiment stupide de tomber en Ligue 2 après un tel match. Je souhaite que les garçons restent mesurés, fassent preuve d’humilité. » « C’est magnifique, poursuit Cédric Barbosa. Il reste un match pour aller en finale (contre Lorient, le 7 au 8 mai, ndlr). Mais on a une autre finale dimanche à Nancy (17h). Alors on va essayer d’en profiter entre nous et dès demain, se remettre au boulot. » Le plus heureux de tous, c’est finalement Bertrand Laquait. A 36 ans, le gardien d’Evian TG va vivre sa première demi-finale de Coupe de France. Grâce, notamment, à son arrêt sur le tir au but de Zlatan Ibrahimovic.

Laquait, ce héros

« Je me doutais qu’il allait ouvrir son pied, tirer de son côté, raconte le héros du soir. Je suis content que ça ait marché. Ça nous met sur le bon chemin tout de suite, ça donne confiance aux autres tireurs. Après, tout s’enchaîne. Les joueurs ont été exceptionnels. Je n’ai pas souvenir d’un tir cadré du PSG sur la deuxième période. » « Sans Bébert, on n’aurait pas fait grand-chose, assure pour sa part Cédric Barbosa. Je ne pense pas que le PSG nous ait pris de haut. Mais on avait un grand gardien ce soir. » Qui, désormais, rêve de Stade de France. « Si je veux y aller, c’est cette année ou jamais, sourit-il. Je suis content pour le club, pour mes partenaires. Pour moi aussi, je ne vais pas le cacher. On est un peu les survivants de la Coupe de France. » Le PSG, lui, ne verra pas Saint-Denis en 2013. Mais le Parc des Sports d’Annecy, encore et encore. Un vrai cauchemar…

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LP avec LB et JRe