
Gillot : « Une bonne leçon d’humilité »

Francis Gillot - -
Francis, cette qualification n’a pas été simple à décrocher…
On s’est mis en difficulté. On n’est pas rentré dans le match et on a vraiment fait une toute petite première mi-temps. Dans les intentions, on n’était pas dans un match de Coupe et on s’est fait marcher dessus. On s’est réveillé un peu en deuxième mi-temps. On a marqué trois buts. C’était beaucoup mieux. Et puis malheureusement, on s’est fait peur lors des dix dernières minutes en prenant un but casquette et surtout en ratant le penalty qui nous aurait laissé un petit peu tranquille. On a l’art de se mettre en difficulté. On l’a encore vu aujourd’hui. Ça arrive un peu trop souvent à mon goût.
Vos joueurs ont-ils été surpris par l’ambiance à Bollaert ?
On connaît. En tant que joueur et entraîneur, j’ai fait beaucoup de matchs à 40 000 spectateurs. Je sais ce que c’était. J’avais prévenu les joueurs. J’ai l’impression qu’ils ne m’ont pas bien écouté. En première mi-temps, on n’était pas du tout dans l’esprit Coupe. On a pris une douche froide tous ensemble et on est reparti au combat.
Vous n’êtes plus qu’à un match de la finale…
Oui, à part que la demi-finale, il faudra mieux la jouer pour passer. Si on joue comme ça, on n’a aucune chance d’y aller. Et on sera encore plus déçu. Aujourd’hui, on a eu une bonne leçon d’humilité par rapport à cette équipe de Lens qui était très jeune, qui a beaucoup donné, qui a beaucoup de qualités. Eux, ils avaient l’esprit Coupe qu’on n’avait pas. J’espère que mes joueurs vont s’en inspirer pour la prochaine fois.
Comment expliquez-vous que vous alternez le bon et le moins bon d’un match à l’autre ?
On n’arrive pas à être dans la continuité. On arrive à faire de bonnes prestations (4-2 contre Montpellier samedi, ndlr) et trois jours après, avec la même équipe, on n’est pas du tout dans les mêmes dispositions. C’est un gros problème qu’on a eu cette année. Ça se reproduit un peu trop souvent. J’espère que ça va nous servir pour la demi-finale. C’est difficile de construire. On s’attend à une confirmation et elle n’arrive pas.
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