L'OL fait le pari de la jeunesse

La nouvelle politique mise en place à Lyon cette saison commence à porter ses fruits. De jeunes talents, à l'image de Samuel Umtiti, trouvent du temps de jeu dans l'équipe de Rémi Garde. Une véritable fierté pour le club rhodanien.

C’est l’un des nouveaux visages de l’OL. A 18 ans, Samuel Umtiti est le symbole de la politique rhodanienne amorcée cette saison. Le jeune défenseur central a disputé toutes les rencontres de son équipe en 2012. Sept matchs consécutifs – toutes compétitions confondues - dans la peau d’un titulaire. Un baptême accéléré qu’il a franchi sans encombre. Au point d’impressionner son entraîneur. « La qualité de Samuel ne me surprend pas, glisse Rémi Garde. Mais la façon dont il enchaine les bons matchs, c’est une agréable confirmation. » La confirmation aussi que l’OL possède un large réservoir de talents. Repéré à l’âge de 10 ans alors qu’il évoluait en poussins à Menival (5e arrondissement de Lyon), Umtiti a fait toutes ses classes chez les Gones.

« Ça aide beaucoup, assure l’international français U19. J’ai travaillé avec des coaches qui avaient tous la même philosophie. A ce niveau-là, il n’y a pas de différence avec le groupe professionnel. » Un groupe qu’il a intégré sans complexe, galvanisé par le discours de Jean-Michel Aulas. « Le président nous a parlé en début d’année concernant la nouvelle politique du club, explique Umtiti. On s’est dit qu’on avait tous une chance à jouer. Il ne fallait pas se poser des questions. Petit à petit, j’ai pris mes repères. Ça faisait quelques temps que je m’entraînais les pros. Donc je connaissais bien les joueurs. Ça a facilité mon intégration. »

Genesio : « Les cadres sont là pour les guider »

Comme lui, ils sont plusieurs espoirs du club à trouver du temps de jeu depuis l’avènement de Garde. Alexandre Lacazette (20 ans), Sidy Kone (19 ans), Gueïda Fofana (20 ans) ou Timothée Kolodzieczak (20 ans) participent au rajeunissement de l’OL. Après des débuts timorés, Clément Grenier (21 ans) profite lui aussi de cette dynamique pour prendre son envol. « On l’attendait depuis quelques temps, confie Bruno Genesio, l’entraîneur-adjoint. Il a eu du mal à gérer son nouveau statut lorsqu’il a signé professionnel à 17 ans. Ce n’était pas évident. Il a eu des passages difficiles mais il était à l’écoute et ça lui a permis de les surmonter. » Une attitude studieuse adoptée par l’ensemble des pépites lyonnaises.

« Ils ont le casque sur les oreilles avec leur musique lorsqu’on part en déplacement, poursuit l’ancien entraîneur de la réserve. Mais ça ne les n’empêche pas d’avoir un équilibre intellectuel. Ça leur permet d’exprimer leur talent et de le mettre au service du collectif. » Couvée par les anciens et les stars de l’effectif, la classe biberon de l’OL a désormais tout pour s’épanouir. « Des joueurs cadres, comme Lisandro, Lloris, Réveillère ou Briand sont là pour les guider sur et en dehors du terrain, assure Genesio. Les jeunes sont à l’écoute. C’est une de leurs grandes qualités. » A eux d’en faire la démonstration ce mercredi (16h15) face à Bordeaux, en 8e de finale de la Coupe de France.

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Le match avancé à 16h15|||

Le 8e de finale de Coupe de France entre Lyon et Bordeaux a été avancé à 16h15 ce mercredi, en raison des mauvaises conditions climatiques. L’OL avait pourtant pris toutes ses précautions pour que la rencontre puisse dérouler à 20h45, comme prévu initialement. Mais la vague de froid a eu raison de ses efforts. Depuis juillet 2010, le club rhodanien s’est doté d’un système novateur qui, grâce à la pause de câbles en aluminium, empêche la pelouse de geler. Un des terrains de Tola Vologe en est également équipé depuis le passage de Gérard Houiller. Les joueurs de Rémi Garde se sont entraînés dessus toute la semaine. Alors que le mercure flirte avec les – 10 degrés dans la capitale des Gaules, le gazon de Gerland est donc maintenu à température constante. Une situation essentielle à l’heure où Lyon s’apprête à enchainer trois matches à domicile en sept jours (Bordeaux, Caen et l’Apoël Nicosie).