Landreau : « Nantes, c’est ma deuxième famille »

Le gardien du LOSC retrouve son club formateur, ce mercredi (20h45) en 8e de finale de la Coupe de France. Non sans une certaine émotion.

Mickaël Landreau, que vous reste-t-il de votre long passage au FC Nantes ?
Il me reste avant tout des liens sacrés, parce que vivre treize ans comme je les ai vécus c’est quelque chose qui marque à vie. Je me sentais comme dans une deuxième famille. On ne peut pas oublier. Quand je croise des gens avec lesquels j’ai vécu du matin au soir, ça reste toujours particulier. Après évidemment, les titres restent gravés, mais on ne pourra rien enlever de ce qu’on a vécu.

Une fois votre carrière de joueur terminée, avoir un rôle dans le club vous intéresserait-il ?
Je me vois revenir. Quand ? Comment ? Je ne sais pas. A un moment donné, ça sera un de mes objectifs. Pour l’instant, c’est trop tôt mais c’est quelque chose dont j’aurais besoin parce que ça m’a tellement apporté. J’espère que j’aurais cette opportunité un jour. Les gens qui me connaissent savent que quand je m’engage dans quelque chose, ce n’est pas juste pour regarder. Mais pour l’instant, je le répète, c’est bien trop tôt pour moi, même si ça peut être quelque chose qui pourra me faire envie.

Le FC Nantes peut il tendre vers des jours meilleurs avec les personnes qui sont en place ?
Depuis que je suis parti, on ne m’entend pas beaucoup. Quand on n’est pas à l’intérieur, on ne peut pas vraiment savoir. Donc c’est très difficile d’apporter un jugement et de pouvoir être juste. Je respecte les gens et ce qu’il se passe, même si, moi finalement je n’ai que le retour de l’image de l’équipe pro ou de la formation.

Vous allez bientôt disputer votre 500e match en L1. Qu’est ce que ça représente pour vous ?
En fait, je ne l’imagine pas trop. Je me sens neuf. Psychologiquement, je me prépare toujours pour le prochain match donc j’ai du mal à percevoir ça et à m’en rendre compte. Depuis un moment, tout le monde m’en parle. Je comprends que ce n’est pas quelque chose d’anecdotique et que ça représente beaucoup en termes de performance sur la durée.

David Phellipeau