Laquait : « J’ai prié pour que Zlatan tire de ce côté ! »

Bertrand Laquait - -
Bertrand, quel est votre sentiment après votre exploit face au PSG mercredi soir en quarts de finale de la Coupe de France (1-1, 4 tab à 1) ?
C’est un exploit de battre Paris, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est bien pour le public, pour les dirigeants, le club, et forcément pour nous, les joueurs ! On espérait jouer les quarts de finale, mais jouer la demi-finale (le 7 ou 8 mai face à Lorient, ndlr)… L’aventure continue et c’est le principal.
Le championnat reste-t-il votre priorité, avec la 16e place actuelle d’Evian TG ?
Le maintien est le plus important, mais quand vous êtes en en demi-finales de la Coupe de France, il n’y a plus trop de priorités. La Ligue 1, c’est notre boulot, c’est impératif, mais notre truc à nous les joueurs, c’est aussi d’aller en finale et de passer ce cap de Lorient.
Avez-vous l’impression que le PSG a été suffisant ?
Je ne sais pas. Certainement. Ils marquent assez rapidement (8e, Javier Pastore, ndlr). Peut-être qu’ils se sont dit que le match allait être facile. On a eu le même cas à Lille. On a été performant, peut-être que Paris n’a pas été à la hauteur, mais c’est un peu grâce à nous, aussi. Je crois qu’il faut aussi féliciter les joueurs, parce qu’on était organisé, discipliné et solidaire.
Racontez-nous cette séance de tirs au but et votre arrêt face à Zlatan Ibrahimovic…
J’avais décidé d’aller de ce côté-là au coup de sifflet final des prolongations. Je me suis dit ‘‘qui peut tirer à Paris ?’’ Le premier nom qui m’est venu, c’est celui de Zlatan Ibrahimovic. Et la première idée qui m’est venue, c’est d’aller de ce côté-là. Quitte à ne pas avoir de regrets, autant rester sur ma première impression. J’ai prié pour qu’il tire de ce côté ! On me demande si j’ai étudié les penalties d’Ibrahimovic, mais non. Ça ne s’étudie pas, il n’y a pas de vérité. Mais entre tirer un penalty à Evian et en tirer un en quarts de finale de la Ligue des champions à Barcelone, la pression est différente.
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A Evian, les montres des supporters sont restées bloquées à l’heure du coup de sifflet final. « C’est vraiment une folie, raconte Guillaume. Tout le monde se lève, tout le monde crie, on est tous super contents. C’est vraiment magnifique ». Après l’élimination du Paris Saint-Germain, tous les espoirs sont désormais permis. Et pour cette demi-finale de Coupe de France dans trois semaines face à Lorient, encore à domicile, les supporters y croient. « On est à fond derrière eux, s’exclame Vincent. Qu’ils y aillent, qu’ils se lâchent et qu’ils nous régalent. »