Le PSG « ne fait pas le beau »

L'entraîneur parisien est de plus en plus contesté - -
Ce lundi après-midi, les joueurs parisiens se sont retrouvés pour la première fois depuis l’humiliation subie contre Lorient (3-0) samedi. Face à la menace des supporters en colère, le club avait prévu un dispositif de sécurité renforcé au Parc des Princes où la séance se tenait à huis clos. Pas moins de quinze stewards, un fourgon de police et une patrouille étaient présents pour éviter tout incident. Dissuasif ? Possible. Aucun supporter n’est en tout cas venu manifester devant l’enceinte parisienne.
Les maux du PSG n’ont pas pour autant disparu. Après quatre défaites consécutives en Ligue 1, les Parisiens jouent une partie de leur saison en Coupe de France. Autant dire que les partenaires de Claude Makelele auront le couteau entre les dents à l’heure d’affronter Vesoul mardi soir (20h45) en 8e de finale de la Coupe de France. « On ne fait pas les beaux, reconnaît Antoine Kombouaré. Notre adversaire sera très motivé. On va rencontrer des morts de faim.» Rappelons que l’équipe de Haute-Saône n’est que 16e de CFA (groupe A)…
Les méthodes de Kombouaré passent mal
A Vesoul, l’entraîneur parisien sera évidemment très attentif au comportement de ses troupes. Car le rapprochement entre les critiques adressées la semaine passée à ses joueurs (il avait qualifié certains de « tire-au-flanc », ndlr) et leur médiocre performance samedi a très vite été établi. Kombouaré aurait-il perdu la confiance de ses joueurs ? « Je ne me suis jamais posé la question, répond l’ancien coach de Strasbourg et Valenciennes. Je les vois à l’entraînement tous les jours. Il y a des échanges, des dialogues. » Reste qu’au sein du vestiaire parisien, il existe bel et bien des clans « pro » et « anti » Kombouaré.
Ses méthodes et notamment ses critiques passent mal auprès d’une partie du groupe. Le Kanak s’en défend : « Niveau management, on emploie tous les leviers. Parfois, il faut gueuler. A d’autres moments, il faut les encourager. Aujourd’hui, ils ont besoin d’être aidés. Il faut tout essayer. » Kombouaré avoue ne rien regretter de ses propos. Fragilisé, l’entraîneur parisien ne veut pourtant pas baisser les bras alors que le Parc des Princes a réclamé pour la première fois sa démission samedi soir. « Je suis un battant. Je me bats jusqu’au bout. Je n’ai jamais abandonné. Je ne peux pas le faire vis-à-vis de mon groupe. »