Obraniak : « Du soulagement, de l’émotion et de la fierté »

Vainqueur il y a deux ans de la Coupe de France avec Lille, Ludovic Obraniak a remis ça ce vendredi soir avec Bordeaux. Dans la douleur. Mais c’est le bonheur de ce nouveau succès que le milieu offensif girondin retiendra, avant de se marier, ce samedi. Et de réfléchir à son avenir.

Ludovic, quel sentiment prime après ce succès à l’arraché en finale de la Coupe de France ?

Du soulagement, beaucoup, vu la physionomie du match. On a beaucoup souffert même si le match a été plutôt bon dans l’ensemble. Il y a eu du spectacle et c’est ce qu’on attend d’une finale de Coupe de France. Il y a surtout du soulagement, de l’émotion et de la fierté. Gagner une Coupe de France, ça n’arrive pas tous les jours. On savoure l’instant présent parce que demain ce sera fini. Il faudra partir en vacances et il faudra remettre ça la saison prochaine pour aller de nouveau vers l’avant.

Vous gagnez la Coupe ce soir et demain (samedi, ndlr), vous vous mariez ?

Je pense être quelqu’un de chanceux et de privilégié. J’ai le chic pour associer les grands événements. Ça avait été le titre de champion de France et la naissance de ma fille. Là, ce sera la Coupe de France et le mariage demain. Je vais en profiter un peu mais je vais rester raisonnable.

« Ouvert à plein de choses »

Vous êtes abonné au succès en Coupe désormais.

Je la gagne deux fois en trois ans avec deux clubs différents. Qu’est-ce que je peux dire de plus ? Je rends grâce… J’ai énormément de chance. Je joue dans des équipes où je prends énormément de plaisir, où je gagne des titres. Je vais savourer l’instant présent au maximum. Ces moments sont assez rares.

Des moments qui peuvent vous inciter à rester la saison prochaine à Bordeaux ?

Je ne sais pas. On verra. Pour l’instant, j’ai surtout envie de partir en vacances. La saison a été très longue. J’ai joué plus de 50 matches. Là, j’ai vraiment ressenti sur cette finale que je n’étais pas loin du bout du rouleau. J’ai des douleurs un peu partout. J’espère profiter du moment magique qui m’attend demain. On aura le temps. Le marché des transferts dure deux mois. Je vais avoir 29 ans…J’ai des envies… je suis ouvert à plein de choses.

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