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Quevilly la joue modeste

La joie des joueurs de l'UC Quevilly

La joie des joueurs de l'UC Quevilly - -

Les Normands ont fêté en toute humilité leur victoire historique sur l’OM (3-2) mardi en quart de finale de la Coupe de France. Fiers mais lucides, les héros de National ont un match capital pour le maintien à disputer samedi contre Rouen.

Si le quart de finale de Coupe de France remporté par l'US Quevilly s'est déroulé dans une folle ambiance, les joueurs de Régis Brouard ont été beaucoup plus sages dans les heures qui ont suivi. A l'issue du match, un feu d'artifice a été tiré pour clore la fête. Pendant que les supporters normands quittaient le stade d’Ornano de Caen, l'ensemble de l'effectif, le staff et le président Michel Mallet se sont retrouvés au vestiaire. « Je suis fier de mes garçons, a lancé le président. Un grand merci aussi aux 17 000 personnes venues pour nous faire un stade en jaune et noir. » Beau joueur, son homologue marseillais, Vincent Labrune, est venu saluer les héros du soir.

Après la joie de la qualification, les joueurs de Quevilly se sont livrés à une partie d’« attrape-maillot ». Tous les Marseillais ont donné leur maillot à leurs adversaires et chacun se battait pour avoir celui de son joueur préféré. On a aussi vu les deux frères Diarra quitter le stade ensemble, Zanké consolant Alou sur le chemin qui menait au bus phocéen. Dans la foulée, les Quevillais ont demandé une double prime à leur président. Refusé. Après un rapide passage par la presse et par le salon VIP où les joueurs ont pu se restaurer, l’équipe a refait en sens inverse le trajet qui sépare Caen du Petit-Quevilly. A l'intérieur du car, les amateurs se sont contentés de refaire le match avec à la main un verre de vin rouge, du soda ou pour les plus téméraires, une bouteille de champagne.

Match crucial samedi contre Rouen

« Quoi de plus beau que de battre l’OM ! Dame Coupe de France a ressorti sa baguette magique », s’est réjoui le défenseur Cédric Vanoukia. Le doublé de Christophe Ayina a été revu en boucle. « C’est la belle histoire de ce soir, le joueur est au chômage, on a pu le prendre grâce à notre parcours en Coupe, s’émeut Brouard. Il sortait d’un échec, il a quitté le centre de formation du PSG. »

Chacun est ensuite rentré chez soi car samedi après-midi, Quevilly dispute un match capital dans la course au maintien en se déplaçant chez le voisin rouennais. « On a grandi, on est monté de CFA en National et on sait que c’est un peu compliqué, résume le président Mallet. On doit finir dans les 16 pour que la saison soit vraiment parfaite. » Histoire de donner des primes aux joueurs ?