Un choc PSG-Lyon

L’affiche des quarts de finale de la Coupe de France (20-21 mars), dont le tirage au sort a été effectué ce dimanche, mettra aux prises le Paris Saint-Germain et Lyon. L’OM se déplacera chez un pensionnaire du National, Quevilly ou Orléans.

Déjà finalistes de la Coupe de la Ligue le 14 avril prochain au Stade de France, Lyon et Marseille ont été diversement gâtés pour les quarts de finale de la Coupe de France (20-21 mars), dont le tirage au sort a été effectué ce dimanche. Les deux derniers représentants français en Ligue des champions ont hérité d’un choc pour l’un et d’un petit cadeau pour l’autre. L’OL ira défier le Paris Saint-Germain au Parc des Princes alors que l’OM se déplacera sur la pelouse d’un club de National, Quevilly ou Orléans, qui s’affronteront ce mardi (20h). Valenciennes recevra Rennes et le Gazélec Ajaccio accueillera Montpellier en Corse.

L’OM, après avoir profité de l’inversion de son 8e de finale contre Bourg-Péronnas (3-1), peut donc annoncer son ambition plus facilement. « A Marseille, on a envie de la Coupe de France depuis quelques années, reconnait le secrétaire général Cédric Dufoix. Il y a une certaine frustration. Ça fait 23 ans qu’on ne l’a pas gagnée. On a tous envie de la ramener sur le Vieux-Port. » Entre la réception de Dijon (17 mars) et un déplacement à Nice (24 mars), Didier Deschamps, qui n’a jamais brandi la Coupe de France, pourra sûrement faire de ce quart de finale un rendez-vous essentiel.

Pécout : « Les Qataris veulent tout gagner »

Il le sera aussi pour le PSG, qui s’imagine faire le doublé championnat et Coupe de France. « Les Qataris veulent tout gagner, rappelle Eric Pécout, recruteur du club parisien, qui le représentait au tirage au sort. Ils ont mis sur le tapis un nombre de joueurs incalculables pour faire deux équipes. On va tout faire pour essayer de gagner la Coupe de France. » Du côté d’Ajaccio, l’espoir sera tout autre. Face à Montpellier, le Gazélec, qui devrait emprunter pour l’occasion le stade François-Coty de l’ACA, n’aspirera qu’à faire durer le plaisir. « C’est un challenge très excitant, confie Dominique Veilex, l’entraîneur du GFCO. Les montagnes sont faites pour être gravies. »

LP (avec SO)