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L’OM rebondit dans l’indifférence

André Ayew décisif face à Monaco

André Ayew décisif face à Monaco - -

Défaits par le PSG il y a trois jours (2-1), les joueurs de l’OM ont inversé la tendance et dominé le voisin monégasque en quarts de finale de la Coupe de la Ligue sur le même score (2-1). Dans une atmosphère feutrée et devant des tribunes quasi-vides, les Marseillais se sont imposés sans convaincre.

« LFP : Ligue du Front Parisien », « Tribunes vides : tribunes Thiriez » ou encore « Coupe des Figues ». Les supporters olympiens avaient certes déserté les virages du Stade Vélodrome mais n’avaient pas oublié de manifester leur rancune vis-à vis de la LFP par des banderoles au langage fleuri. Privées de déplacement pour la rencontre PSG-OM (2-1), les associations de supporters olympiens ont donc profité de ce quart de finale de Coupe de la Ligue pour faire régner une ambiance de cathédrale au Stade Vélodrome. Ainsi, à peine près de 20 000 supporters étaient venus garnir les travées de l’enceinte marseillaise ce mercredi soir.

Habitués à évoluer dans de telles conditions, les Monégasques allaient d’abord profiter de cette situation d’apparente tranquillité pour dégainer les premiers. Ainsi, après une faute de main de l’attaquant brésilien de l’OM, Brandao, le jeune milieu de terrain de l’ASM, Mathieu Coutadeur (24 ans), ne se faisait pas prier et inscrivait le premier but de la rencontre sur penalty (22e). Juste avant la pause, les hommes de Didier Deschamps réagissaient néanmoins. L’attaquant ghanéen, André Ayew, d’une tête à bout portant, réduisait la marque à la 42e minute. 1-1 à la pause, le score reflétait bien la physionomie de ce match.

Sans convaincre et sans pour autant prendre en charge la maîtrise des débats, devant un public apathique, les Phocéens enfonçaient le clou à l’heure de jeu. Sur un centre contré de l’inévitable André Ayew, Azpilicueta devançait son vis-à-vis monégasque et inscrivait maladroitement le deuxième but de la rencontre qui offrait la qualification la qualification en demi-finale à l’OM. Sans effusion de joie, les coéquipiers de Lucho rentraient au vestiaire sans même saluer les quelques milliers de supporters présents au Stade Vélodrome. Il y a des soirs comme ça où la qualification ne fait pas tout. Quoiqu’il en soit, le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2009 est toujours engagé dans la course à sa propre succession.

Florian Fieschi