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L’OM se requinque en Picardie

Mathieu Valbuena et ses coéquipiers doivent relever la tête.

Mathieu Valbuena et ses coéquipiers doivent relever la tête. - -

Après avoir remporté les deux dernières éditions de la Coupe de la Ligue, l’OM ambitionne la passe de trois samedi contre Lyon. Problème : la crise est là. Réunis à Senlis, les Phocéens veulent positiver.

Loin de l’agitation et de la pression méditerranéennes, les joueurs de l’OM profitent actuellement du calme de Senlis. Oubliées les 11 défaites lors des 12 derniers matches et la tension extrême survenue au Stade Vélodrome après la défaite contre Montpellier (1-3) ? Pas sûr… Toujours est-il que les troupes de Didier Deschamps ont trouvé refuge dans cette petite ville de l’Oise. Objectif : préparer au mieux la finale de la Coupe de la Ligue contre l’Olympique Lyonnais samedi. Une vieille habitude puisque l’année dernière déjà, les Phocéens avaient pris leurs quartiers dans cette bourgade picarde composée d’environ 15 000 habitants.

Mais cet anonymat relatif n’est pas pour déplaire aux Marseillais. Et au lendemain d’une défaite traumatisante, les coéquipiers de Steve Mandanda se sont retrouvés, comme si de rien n’était, au stade municipal de Senlis. Devant près de 1000 supporters, ils se sont entraînés au gré d’encouragements nourris. « Ça fait plaisir que ces gens soient là pour nous, assure André-Pierre Gignac. Cela prouve que l’OM est une institution. Maintenant, à nous de répondre présent lors de la finale. »

Quand Gignac et Deschamps s’encouragent…

Ironie du sort, le Martégal de naissance, après avoir refusé de serrer la main de Didier Deschamps mercredi, a partagé du temps de jeu avec son coach. Car lors de l’opposition de fin de séance, « DD » a (re)chaussé les crampons. Les deux hommes se sont même mutuellement encouragés. C’était quelques minutes avant la longue séance de dédicaces. « Ça fait plaisir de partager de tels moments avec nos fans », souffle Steve Mandanda. « Après, ils ont raison d’être mécontents vu nos résultats actuels. Mais samedi c’est une autre compétition, et on a besoin d’eux », glisse celui qui a été ovationné par les supporters présents sur place. 

« Il faut laisser derrière tout ce qui est derrière, répond en écho Alou Diarra. Contre Lyon, c’est le match le plus important de notre saison ». Ce samedi au Stade de France, ils devraient être plus de 20 000 fans marseillais à garnir les travées de l’enceinte dionysienne. Avec l’espoir de remporter un titre. Histoire d’effacer d’immenses peines causées par une saison sans saveur.