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Lyon ne peut plus attendre

Lisandro

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Privé de titre depuis le doublé en 2008, l’OL aura une double occasion de rafraichir son palmarès avec la finale de la Coupe de la Ligue ce samedi contre l’OM (21h) puis celle de la Coupe de France le 28 avril contre Quevilly.

Merci Nicosie ! Être éliminés en 8e de finale de la Ligue des champions par le petit poucet chypriote était la meilleure chose qui pouvait, semble-t-il, arriver aux Lyonnais. Depuis le 7 mars, ils ont croqué six des sept matchs qui leur ont été proposés en Ligue 1 (quatre victoires, un nul) et en Coupe de France (deux victoires). Une relance à faire pâlir les économistes. Elle débouche en ce printemps appétissant sur deux finales, la première ce samedi (21h) en Coupe de la Ligue face à l’OM et la seconde le 28 avril en Coupe de France face à Quevilly.

Un possible doublé qui serait magnifié par une nouvelle qualification pour la Ligue des champions, l’OL (4e) n’étant plus qu’à trois points de Lille (3e) en Ligue 1. Quatre ans après les victoires en championnat et en Coupe de France d’Alain Perrin, Rémi Garde, à la tête d’un effectif rajeuni à cause de moyens resserrés, se voit donc offrir l’occasion d’effacer définitivement la frustrante parenthèse Claude Puel. Et n’a pas l’intention d’établir un ordre de priorité sur la liste des titres à conquérir.

« On a très envie de gagner cette Coupe de la Ligue, explique l’entraineur lyonnais. Je n’ai aucune certitude sur l’issue de la deuxième finale et sur l’objectif de début de saison d’atteindre le podium. C’est une première opportunité que personne n’a envie de gâcher à l’OL. » Ni le vétéran Cris, de retour dans le groupe et « en état de jouer » pour son coach, ni la jeune classe emmenée par Clément Grenier et Alexandre Lacazette. Pour eux, les exemples de finale victorieuse qui servit de déclic ne manquent pas.

Garde : « Ce serait un accélérateur formidable »

Bernard Lacombe et Jean-Michel Aulas leur glisseront peut-être dans les couloirs du Stade de France que l’OL est devenu l’OL intouchable du début du XXIe siècle (2002-2008) en remportant d’abord la Coupe de la Ligue en 2001. « Si on gagne, ce serait un accélérateur formidable pour la fin de saison, reconnait Rémi Garde. On emmagasinerait pas mal de confiance en cas de succès. » Cris le sait pertinemment, lui qui veut « tout remporter ». Mais en ce vendredi 13, veille de finale, les Lyonnais ont aussi joué les superstitieux.

Leurs quatre matchs consécutifs sans défaite face à l’OM, avec deux nuls puis deux victoires depuis décembre 2008 ? Leur statut de favori au regard de Marseillais fantomatiques ces deux derniers mois ? « C’est du 50-50 », essaye de faire croire le Brésilien. « On a vécu une saison qui nous a parfois amenés à faire preuve de beaucoup d’humilité, poursuit Rémi Garde. Il n’y a pas du tout de complexe de supériorité. » Simplement l’envie de transformer le 50e match de la saison lyonnaise en beau souvenir.

Le titre de l'encadré ici

L’OL ne fera pas la fête |||

Les Lyonnais ne s’éterniseront ni à Paris ce samedi soir, ni place Bellecour dimanche, s’ils soulèvent la Coupe de la Ligue aux dépens de l’OM. « Le groupe lyonnais rentrera à Lyon directement après la finale avec pour objectif prioritaire, le déplacement de mercredi à Toulouse, a indiqué l’OL dans un communiqué. Contrairement à certaines rumeurs, il n'y aura donc pas de présentation de la coupe dimanche si l'OL a le bonheur de remporter la finale. La priorité sera donnée à la préparation du match contre Toulouse, très important dans le sprint du championnat. Le groupe de Rémi Garde rentrera donc dans la nuit à Lyon, avec au seul programme un entraînement dimanche à Tola Vologe. Si la Coupe est gagnée, il sera temps de la présenter en fin de saison. » Il y en aura peut-être deux à offrir aux supporters…

LP