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Pauleta : « Ce ne sont pas des supporters »

Pauleta condamne la banderole des supporters du PSG

Pauleta condamne la banderole des supporters du PSG - -

L’entraîneur du PSG, Paul Le Guen, et les joueurs Pauleta et Zoumana Camara sont indignés par la banderole déployée samedi contre les Nordistes. Les Parisiens sont toutefois hostiles à des sanctions sportives.

Paul Le Guen, entraîneur du PSG :
« Quand j’ai appris cela samedi soir, après le match, j’ai été touché. Je n’aurais pas voulu que l’on s’attaque ainsi à ma communauté (Le Guen est breton). Mais, il faut faire la part des choses. Nous avons un match excessivement important à jouer mercredi (contre Strasbourg, une autre équipe menacée par la relégation).
Je comprends l’indignation et je comprends l’émotion. Mais je comprends moins, et même pas du tout, quand on parle de sanctions sportives. Je vis à l’intérieur d’un club qui se bat beaucoup pour que ce genre de chose n’arrive pas. Je condamne, mais je défends aussi ce que fait le club. »

Pauleta, attaquant du Paris SG :
« On a vu un Stade de France plein avec une ambiance formidable de part et d’autre. Seules trois ou quatre personnes ont fait cette banderole. Les caméras ont vu la banderole, elles ont certainement aussi vu ceux qui l’ont mise. Il faut punir ces individus. Ces gens-là ne sont ni des supporters du PSG, ni des supporters de football. »

Zoumana Camara, défenseur du PSG et ancien joueur du RC Lens :
« Ils se font passer pour des gens qui aiment le club, mais ils ne l’aiment pas. Cette minorité qui fait mal au PSG, cela ne date pas d’aujourd’hui. La banderole était vraiment dure. Les gens du Nord sont des gens chaleureux et respectables. Cette finale devait être une fête. C’est vraiment dommage. »

Samedi soir au Stade de France, lors de la finale de Coupe de la Ligue PSG - Lens, des supporteurs parisiens ont déployé une banderole injurieuse : "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis".
Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire pour incitation à la haine ou à la violence.

La rédaction