Pouliquen : « Un match exceptionnel »

Metz, pensionnaire de Ligue 2, a éliminé de la Coupe de la Ligue l’OL à Gerland (1-3). Yvon Pouliquen, l’entraîneur messin, revient sur l’exploit réalisé par ses hommes.

Metz a fait sensation à Gerland en venant à bout du champion de France.
Bravo aux garçons. Ils ont fait un match exceptionnel, si je le compare à celui qu’on a pu faire à Clermont, il y a quatre jours, je ne vais pas dire que c’est le jour et la nuit, mais on a joué totalement libéré. En dehors du premier quart d’heure, où j’ai senti mon équipe relativement crispée. Par la suite, elle a su se projeter vers l’avant, ce qu’on ne faisait pas ces derniers temps. Sur le plan technique, elle a su conserver les ballons, jouer, poser des problèmes aux Lyonnais. Sur les quatre-vingt-dix minutes, cette victoire est logique.

Y croyiez-vous avant la rencontre ?
J’avais dit, sous forme de boutade : « de toute façon pour gagner à Lyon, il faut marquer trois fois, parce que deux buts ne suffiront pas, ils reviennent tout le temps, ils finissent même par s’imposer ». On a su en marquer trois, mais je n’y aurai jamais songé.

Que pensez-vous de la petite forme des Lyonnais ?
C’est avant tout la qualité de jeu de mon équipe que je retiens et pas le petit match des Lyonnais. Si Lyon a été moins performant, c’est aussi parce que sur le plan défensif on a su contrecarrer leurs plans, leur laisser très peu d’espaces, et offensivement se projeter et leur faire mal. C’était peut-être un petit Lyon, mais c’était un grand Metz.

Pour Metz, le scénario a été idyllique...
On a continué à jouer. On n’a pas paniqué lorsque Lyon est revenu à 2-1. On marque rapidement, mais je n’ai jamais senti mon équipe perdre pied dans la rencontre, même lorsque Cris a marqué. On a continué à ressortir de notre camp, vouloir faire mal à cette équipe et on a été logiquement récompensé. On manque parfois d’efficacité depuis le début de saison. Si on est capable de marquer trois buts à chaque match, je suis preneur. Face à Lyon, on a su allier à la fois la qualité du jeu et l’efficacité.

La rédaction - Edward Jay