RMC Sport

PSG-Bastia : Pourquoi Thiriez a zappé le protocole

-

- - AFP

Pour ne pas être descendu serrer la main des joueurs bastiais et parisiens, avant le succès du club de la capitale samedi en finale de la Coupe de la Ligue (0-4), Frédéric Thiriez avait provoqué la fureur du club et des fans corses. Le président de la LFP, qui avait confié ne pas vouloir mettre de l’huile sur le feu, avait en réalité subi des menaces de mort avant la rencontre et a décidé de porter plainte.

Le non-respect du protocole samedi avant la finale de la Coupe de la Ligue a fait grand bruit. Mais Frédéric Thiriez avait vraisemblablement une excuse et non des moindres pour ne pas descendre sur le terrain saluer Bastiais et Parisiens. Le Parisien rapporte que le président de la LFP a ainsi fait l’objet de menaces de mort.

Des menaces sur les réseaux sociaux et un message écrit à l’encre bleue sur la Fontaine des Innocents (1er arrondissement de Paris), où ont eu lieu les affrontements entre supporters corses et CRS : « Thiriez va connaître le même chemin qu'Erignac » (le préfet assassiné en 1998 dans une rue d’Ajaccio), ont ainsi été recensés par le quotidien.

La Ligue porte plainte

Celles-ci ont été jugées particulièrement sérieuses par les pouvoirs publics, puisque le siège de la LFP a été placé sous surveillance et protégé par un car de CRS toute la semaine et que le dossier a été suivi personnellement par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Une réunion s’était d’ailleurs tenue le matin même de la rencontre pour évoquer ces tensions.

« Il semblerait que les Corses m'en veulent, je ne sais pas pourquoi mais j'en prends acte. Je ne veux pas leur donner l'impression que je me pavane et gâcher la fête en allant sur le terrain. Le protocole sera donc raccourci », avait déclaré Thiriez à RMC, avant la rencontre.

Thiriez, qui n’avait pas été épargné et dont la démission avait été exigée par le président de Bastia, Pierre-Marie Geronimi, a, par l’intermédiaire de la Ligue, déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République de Paris.

la rédaction