PSG-OM : les Parisiens n’ont pas tremblé

Jérémy Menez, buteur, est sorti sous les applaudissements du Parc - -
La question a secoué le microcosme du football pendant toute la journée : Zlatan Ibrahimovic débutera-t-il le choc des 8e de finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille ? Le PSG n’a finalement pas eu besoin de sa star suédoise pour s’offrir le triple tenant du titre (2-0). C’est des tribunes, un bonnet noir vissé sur la tête, et non loin de Leonardo et Nasser Al-Khelaïfi, que l’attaquant a assisté au succès de ses coéquipiers contre l’OM. Deux buts de Thiago Silva (29e sur penalty) et Jérémy Menez (50e) ont ruiné les espoirs des visiteurs, réduits à 10 après l’exclusion de Rod Fanni. Paris peut lui encore rêver d’une quatrième Coupe de la Ligue.
Penalty, carton rouge, but. A la 29e minute, Anthony Gautier a fait basculer cette rencontre, jugeant que l’intervention du défenseur français, qui a retenu par le bras Guillaume Hoarau, était réalisée à l’intérieur de la surface. « La faute est à la limite de la surface de réparation, a expliqué l’ancien arbitre Joël Quiniou sur RMC. Rod Fanni entoure et relâche Guillaume Hoarau, mais ça suffit pour déséquilibrer le Parisien. C’est quand même à l’extrême limite de la surface. Par contre, je pense que Nicolas Nkoulou peut revenir et le carton rouge est sévère. L’action est discutable. »
Marseille, une première depuis septembre 2008
Ce PSG n’a finalement pas tremblé avant de faire la décision. Un raté immanquable de Mathieu Bodmer (18e) sur une remise impeccable de la tête de Thiago Silva et un déboulé de Jérémy Menez (24e) contre une frappe enroulée de Mathieu Valbuena (22e), les deux formations se livrent avant le coup du sort et la faute de Fanni sur Hoarau. Réduits à 10, toujours privés de leur meilleur buteur de la saison, André-Pierre Gignac (5 buts), les Marseillais subissent impuissants la domination des Parisiens. Et notamment les éclairs de Javier Pastore, tantôt génie, tantôt agaçant, passeur décisif sur le but de Ménez, ou la bonne entrée d’Adrien Rabiot, auteur d’une frappe dangereuse (71e). Et quand les Marseillais se montrent dangereux, c’est le poteau qui sauve Douchez sur une frappe de Cheyrou (87e).
De son banc, Elie Baup assiste aux entrées de Siaka Tiéné et Peguy Luyindula (une première depuis 601 jours), tous les deux complètement ‘’oubliés’’ depuis le début de la saison, et qui ont rejoint sur le terrain les Hoarau, Bodmer, Douchez ou encore Camara très peu utilisés par Carlo Ancelotti. Sans pour autant galvauder cette Coupe de la Ligue, le technicien italien montre là qu’il compte impliquer jusqu’au bout la totalité de son effectif. Eliminé dès son entrée en lice la saison dernière à Dijon (3-2, après avoir mené 2-0), le PSG poursuit ainsi sa route dans une compétition délestée des grosses formations de Ligue 1. Car outre les Parisiens, seuls Saint-Etienne (5e), futur adversaire de Paris, et Lille (10e) représentent le haut du tableau. Quant aux Marseillais, ils s’inclinent tristement pour la première fois dans cette compétition depuis septembre 2008 et un revers à Sochaux.
Le titre de l'encadré ici
Le tirage des quarts|||
Montpellier - Nice
Bastia ou Auxerre - Lille
Saint-Etienne - PSG
Rennes - Troyes