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Argentine-France: Montiel a pleuré en concédant le penalty de Mbappé

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Gonzalo Montiel (26 ans), défenseur de l’Argentine, a raconté avoir fondu en larmes après avoir concédé le penalty de l’égalisation transformé par Kylian Mbappé en prolongation de la finale de la Coupe du monde. C’est finalement lui qui a transformé le tir au but du titre mondial.

Gonzalo Montiel (26 ans) a vécu un incroyable ascenseur émotionnel lors de la dernière finale de la Coupe du monde entre l’Argentine et la France (3-3, 4 tab 2). Le défenseur argentin a reconnu avoir craqué après avoir concédé le penalty dans la prolongation permettant à Kylian Mbappé d’égaliser à 3-3. Le joueur sévillan avait été sanctionné pour avoir contré du coude une frappe de l’attaquant français. Il a finalement pris sa revanche en transformant le tir au but victorieux qu’il a absolument voulu tirer malgré sa détresse émotionnelle.

"Scaloni m'a vu pleurer, en colère"

"Lionel Scaloni (sélectionneur argentin, ndlr) m'a demandé si j'étais prêt à tirer, car il m'a vu pleurer, en colère, a-t-il confié sur la chaîne Twitch de la fédération argentine (AFA). Je lui ai dit oui, puis il m'a redemandé. Je lui ai dit 'bien sûr' et là il a donné la liste. Je n'aurais jamais imaginé être champion de cette façon, prendre le penalty final. Mille choses me sont passées par la tête. J'ai pensé à tous les sacrifices que j'ai faits en tant que garçon, dans ma famille... Mais j'étais très calme, J'ai eu le soutien de mes coéquipiers et du staff technique."

Sur sa frappe, le joueur a donné l’impression de tirer à l’aveugle sans regarder l’endroit visé. Il explique ne pas avoir utilisé cette technique, s’adaptant simplement aux premiers mouvements de Hugo Lloris. "Non, j'ai juste regardé le gardien de but et je l'ai vu plonger sur le côté et j’ai croisé, explique-t-il. On dirait que je le fais (le tir à l’aveugle), mais j’ai juste changé au dernier moment. Je pensais frapper fort au centre."

Montiel, qui a converti ses 10 penalties en carrière, savoure depuis un mois cette issue après avoir imaginé le pire pendant de longues minutes. "J'avais beaucoup de colère parce que mes coéquipiers avaient fait un énorme effort pour être devant au tableau d’affichage et à cinq minutes de la fin, j'ai concédé le penalty et ils ont égalisé 3-3."

NC