Clichy : « Je n’avais pas de pression »

Le Gunner n'a pas manqué ses débuts en équipe de France - -
Gaël Clichy, on vous a senti à votre aise mercredi face à la Serbie, malgré l’enjeu et la pression régnant autour de ce match…
J’étais confiant. Bizarrement, je n’ai pas senti beaucoup de pression. J’avais l’impression de bien faire devant ma famille, mes amis. Je n’étais pas stressé comme j’ai pu l’être lors des gros matches de championnat face à Chelsea ou à Manchester United. J’ai bien entamé l’approche du match. Les dix premières minutes ont été un peu difficiles. Puis après, ça s’est bien passé. J’ai eu ma chance, je suis content d’avoir fait le match que j’ai fait. On peut toujours progresser et je suis loin encore de ce que je fais régulièrement en club. Je suis plutôt satisfait de ma première sortie avec les Bleus et des trois points obtenus.
Vous devez la savourer, cette première sélection, non ?
Cette sélection, c’est aussi pour Arsène. Je suis à Arsenal depuis cinq ans et il a tout fait pour que mes qualités se développent le plus rapidement possible. Beaucoup de gens ont critiqué mon départ de Cannes pour Arsenal. Je pense avoir fait taire toutes ces paroles. Travailler aujourd’hui avec un entraîneur comme Arsène Wenger, je pense qu’il n’y a pas mieux. Tous les jours, je progresse à l’entraînement. On voit tout ce qu’il fait pour les jeunes à Arsenal et puis on voit également la carrière de ceux qui sont passés par ce club… Il n’y a rien à dire sur son coaching.
Selon vous, Raymond Domenech a-t-il vraiment pris tous les risques possibles lors de ce France-Serbie ?
Je pense qu’il y a eu beaucoup de critiques après le match de l’Autriche. Je pense qu’il a fait certains choix dans ce match, notamment au niveau de la composition d’équipe. Il a pris des risques… en mettant par exemple Yoann Gourcuff en tant que meneur de jeu. Yoann a montré qu’il avait les qualités pour jouer là. Il a été l’un des joueurs, si ce n’est le joueur le plus en vue de la rencontre. Je pense que cela a été un choix délicat de la part du coach.