Clichy : « On a tellement besoin de Gallas »

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Gaël Clichy, il semble que William Gallas aille mieux. Etes-vous inquiet quant à l’évolution de sa blessure au mollet ?
Comme Lassana Diarra, William Gallas est un joueur important pour le groupe. Je dirais même plus : c’est quelqu’un d’indispensable pour cette équipe. D’ailleurs, je précise que je le connais bien puisque j’ai évolué avec lui à Arsenal. Je sais qu’il ne baissera pas les bras. Sauf grosse blessure, il fera partie des joueurs qui seront à la Coupe du monde. On a tellement besoin de lui… C’est sûrement sa dernière chance de participer à un Mondial. C’est pour cela que je suis sûr qu’il sera présent.
Après le forfait de Lassana Diarra, pensez-vous que Raymond Domenech va appeler un autre joueur ?
Je ne sais pas trop. Mais on va savoir très vite s’il va rappeler quelqu’un. Si ça reste comme ça, on devrait tous partir. Peut être que cette situation apaise un peu tout le monde. Mais tout cela, c’est l’affaire du sélectionneur. Je ne me prends pas la tête. Si ça ne le « fait » pas pour moi, j’aurai des vacances…
Les cadres affirment que le groupe vit bien. D’accord ?
Vous savez, si des personnes qui ont vécu de longues compétions disent des choses comme ça, je pense que ce n’est pas pour rien. S’entendre bien, c’est une chose. Gagner sur le terrain, c’en est une autre. A la rigueur, si on se crache dessus pendant toute la compétition et qu’à la fin, on gagne la Coupe du monde, je serai content. Dans l’idéal, on doit trouver un équilibre.
« C’est notre devoir de bien figurer en Afrique du Sud »
Lors des premiers jours de ce stage de Tignes, vous n’avez que très peu touché le ballon…
Oui, c’était important de faire un petit break. On a tous fait de très longues saisons. Mais depuis notre randonnée en raquettes, on bosse bien. Il ne faut pas croire qu’on fait des batailles de boules de neige. Tout cela est étudié pour que l’on soit bien en vue du premier match de Coupe du monde. Mais pour l’ensemble du groupe, c’est sûr qu’on entre dans le vif du sujet. On travaille dur pour être prêt le jour J et réussir notre Coupe du monde.
Lors des entraînements et près de votre hôtel, il y a beaucoup de supporters de l’équipe de France. Cette communion doit forcément vous ravir…
Oui, ça fait plaisir. Après avoir connu les sifflets du stade de France, tous ces gens qui nous parlent et qui nous souhaitent bonne chance en vue de la Coupe du monde, ça fait chaud au cœur. On sent que tout le peuple français est derrière nous. C’est donc notre devoir de bien figurer en Afrique du Sud.