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Coupe du monde: Cannavaro raconte ses mésaventures avec le trophée

Fabio Cannavaro

Fabio Cannavaro - @AFP

Du trophée qu’il a laissé tomber en 2006, au passage de témoin raté en 2010, Fabio Cannavaro a raconté son histoire tumultueuse avec la Coupe du monde, qui fait désormais partie de sa légende.

Fabio Cannavaro l’a admis il y a quelques années déjà, le trophée de la Coupe du monde a souffert entre ses mains. "La Coupe du monde 2006 ? Dès notre arrivée à Rome, nous l’avons cassée", a-t-il rappelé à l’occasion d’un live sur Instagram. Quelques heures seulement après la victoire face aux Bleus en finale, la malachite, cette pierre de couleur verte qui orne la base du trophée, a été arrachée. Heureusement, il s’agissait seulement d’une copie. Car le véritable trophée n’a pas vocation à être cédé. Il est unique.

Un protocole très strict

"La coupe qu’ils nous remettent lors de la remise du trophée, celle avec laquelle tu exultes, prends des photos, celle que vous voyez à la télévision, c’est la vraie, a expliqué Fabio Cannavaro. Ensuite, un représentant de la FIFA, protégé par des agents de sécurité, arrive avec une valise. Il met le véritable trophée à l’intérieur et te donne ensuite une copie. C’est celle-ci que nous avons cassée." Seuls les champions sont autorisés à toucher le véritable trophée. Les autres doivent porter des gants blancs pour poser la main dessus.

Fabio Cannavaro, champion du monde avec l’Italie en 2006, et Ballon d’or la même année, s’est trouvé au centre d’un quiproquo quatre ans plus tard, lors de la Coupe du monde 2010. Alors que le titre se joue entre l’Espagne et les Pays-Bas, le défenseur central italien est chargé de remettre en jeu le trophée qu’il a déjà soulevé quatre ans plus tôt. Mais un agent de la sécurité s’interpose, et lui intime l’ordre d’enfiler des gants, avant de se faire donner le contrordre par un collègue qui, lui, a reconnu Fabio Cannavaro.

Ce premier passage de témoin raté fait toujours autant sourire l'ancien capitaine de la Nazionale, même dix ans plus tard. Sans doute un peu moins la FIFA, qui prend le sujet très au sérieux.

QM