Coupe du monde: encore une dinguerie, la Belgique revient de l'enfer face au Japon

La fiche du match
Buts: Haraguchi (48e) et Inui (52e) pour le Japon ; Vertonghen (69e), Fellaini (74e) et Chadli (90+4e) pour la Belgique.
Le onze de la Belgique: Courtois - Alderweireld, Kompany, Vertonghen - Meunier, De Bruyne, Witsel, Carrasco - Mertens, R. Lukaku, E. Hazard
Le onze du Japon: Kawashima - Sakai, Yoshida, Shoji, Nagatomo - Hasebe, Shibasaki - Haraguchi, Kagawa, Inui - Osako
Quel spectacle !
Quel spectacle à Rostov ! Et quel scénario ! Il a fallu attendre la seconde période pour que l'on s'enflamme entre la Belgique et le Japon, adversaires en 8es de finale de la Coupe du monde 2018. Mais ça valait le coup. Au bout de 45 dernières minutes folles, ce sont les Belges qui ont arraché la victoire et la qualification pour les quarts (3-2).
Quatre minutes de rêve pour le Japon
Dominateurs stériles dans le premier acte, la Belgique a été punie dès le début de la seconde période. En quatre minutes, les Japonais, très disciplinés et bien en place jusque-là, ont fait mouche deux fois ! Genki Haraguchi a glacé les Diables Rouges une première fois avec un tir dans le petit filet (48e). Piqué au vif, le capitaine belge Eden Hazard a mené la révolte immédiate et mais a touché le poteau.
Un coup de malchance dont le Japon a bien profité. A 20 mètres, les Nippons ont récupéré une mauvaise relance de Vincent Kompany et Takashi Inui a envoyé une merveille de frappe enroulée. Courtois a eu beau détendre son 1m99, c'était trop loin (52e). Et ça faisait alors 2-0 pour des Blue Samouraï euphoriques !
Fellaini et Chadli, le coaching en or de Martinez
Sonnés, les Belges devaient réagir. Leur salut est venu du banc. Dos au mur, Roberto Martinez a lancé Marouane Fellaini et Nacer Chadli dans la bataille à la place de Dries Mertens et Yannick Carrasco. L'histoire lui a donné raison. Jan Vertonghen, pas exempt de tout reproche en défense, a profité de l'hésitation d'Eiji Kawashima pour réduire l'écart d'une tête lobée (69e).
Puis Marouane Fellaini, très porté vers l'attaque, a fait parler sa taille pour s'élever à son tour et battre à nouveau de la tête le gardien de Metz (74e). Tout était alors à refaire pour le Japon, fébrile en défense mais toujours dangereux en attaque. Malheureusement, c'est cette configuration qui leur a été fatale: corner japonais, ballon repoussé, contre-attaque éclair menée par Kevin De Bruyne et Thomas Meunier... et Nacer Chadli qui libère la Belgique en bout de course (90+4e).
Et maintenant, le Brésil
La joie intense des Belges contraste furieusement avec la détresse des Japonais, à terre et anéantis sur la pelouse. Les Diables Rouges reviennent de très loin. Les Blue Samouraï ont été honorables de courage, mais la supériorité de leurs adversaires a fini par faire la différence. C'est donc bien la Belgique qui affrontera le Brésil en quarts de finale. Quel choc !