Coupe du monde: les dix paris de RMC Sport (on vous aura prévenus)

Le meilleur joueur: Andrés Iniesta
Avant d'aller chercher du neuf à Kobe, Andrés Iniesta régale une dernière fois l'Europe. Comme à ses plus belles heures, il guide la Roja vers un deuxième sacre mondial. Avec un David Silva qui aurait aussi mérité ce titre de meilleur joueur, il permet aux Espagnols de dominer toutes les formations qu'ils affrontent. Cerise sur le gâteau, le maestro de 34 ans inscrit le deuxième but de son équipe en finale, après celui de Sergio Ramos.
Le meilleur buteur: Neymar
Frustré par sa deuxième partie de saison blanche au PSG, Neymar arrive bouillant au Mondial. Dans la lignée de ses matchs de préparation, le crack de la Seleçao régale le public russe. Un but face à la Suisse pour se lancer, trois face au Costa Rica, l'attaquant du PSG peut même faire l'impasse sur le troisième match de poule face aux Serbes. Un doublé face au Mexique en 8es qualifie le Brésil (2-1). Muet en quarts, "Ney" se réveille malheureusement face aux Bleus, avec un but et deux passes décisives. Une compétition monstrueuse mais terminée sur une finale très terne et perdue face à l'Espagne (2-0).
Le plus beau match: France-Brésil
La demi-finale que tout le monde attend. Le 10 juillet, à Saint-Pétersbourg, l'équipe de France affronte le Brésil. Le passif entre les deux formations en Coupe du monde plaide en faveur des Bleus, mais la Seleçao est motivée comme jamais pour laver quelques affronts. Vingt ans après, c'est cette fois le Brésil qui en passe trois à l'équipe de Didier Deschamps, plombée par un début de match complètement raté (2-0 après 20 minutes). Neymar donne le tournis à Sidibé durant toute la première période, mais Antoine Griezmann redonne de l'espoir aux Français à la 56e. S'ensuit un long siège de la cage d'Alisson Becker, héroïque. En vain, puisque c'est Roberto Firmino qui viendra donner le coup de grâce en contre (3-1, 89e).
Le moins beau match: Arabie saoudite-Egypte
Il y a eu débat pour ce match le moins enthousiasmant du Mondial, mais c'est finalement Arabie saoudite-Egypte qui décroche la palme. Dans une Volgorad Arena en pleine sieste, les deux équipes se séparent sur un triste 0-0 et passent toutes les deux à la trappe. Mohamed Salah a beau se démener, il ne peut rien pour empêcher l'élimination de Pharaons dont on attendait mieux. Ni notre petit assoupissement.
Le meilleur Français: Kylian Mbappé
Premier Mondial et Kylian Mbappé répond présent. Tantôt à droite, tantôt en pointe, le prodige de 19 ans répond aux attentes. Auteur de deux buts en poule, il sauve les Bleus d'un très mauvais pas face aux Nigérians en 8es (2-1 ap) et inscrit l'unique but du quart face au Portugal (1-0). Remuant en vain face aux Brésiliens, il termine quand même la compétition avec quatre buts et trois passes décisives. Rendez-vous dans quatre ans.
La révélation: Alireza Jahanbakhsh
A force d'entendre parler de lui, vous finirez par arriver à prononcer son nom correctement à la fin du Mondial. Malgré l'élimination de l'Iran dès le premier tour, Alireza Jahanbakhsh éclate aux yeux de la planète football. L'ailier de 24 ans était déjà pourtant là lors de la dernière édition, mais dans un rôle de remplaçant. Cette fois, dans la lignée de sa superbe saison à l'AZ Alkmaar (21 buts en championnat), il se fait vraiment un nom. Ses trois réalisations, dont deux face au Portugal, ont longtemps fait rêver les Iraniens d'une place en 8es de finale, finalement chipée par la bande à "CR7".
La déception: l'Argentine
Encore raté pour Lionel Messi. Et cette fois dans les grandes largeurs. Finaliste de l'édition 2014, l'Argentine n'a cette fois même pas vu les 8es de finale. La faute à un effectif bien trop limité individuellement, hormis quelques cracks devant, et à un premier match raté. Battus d'emblée par l'Islande (2-0), les hommes de Jorge Sampaoli ont ensuite subi la loi de la Croatie (2-0). La victoire face au Nigéria (2-1), avec un but de Messi, n'y changera rien, la "Pulga" repart encore une fois bredouille d'un Mondial.
Le carton du Mondial: Brésil-Costa Rica (6-0)
Le Costa Rica prend cher. Perdant valeureux face à la Serbie (1-0), le pays d'Amérique centrale entre mal dans son deuxième match du groupe E. Et face au Brésil, ça ne pardonne pas. Neymar (x3), Gabriel Jesus, Paulinho et Marcelo permettent à la Seleçao de signer la plus grosse victoire de la compétition.
Le scandale: le Portugal sauvé par la VAR
Hormis la qualification de l'Espagne, le suspense est total lors de la dernière journée du groupe B. Avec trois points, le Portugal a besoin d'un nul face à l'Iran, qui doit battre l'équipe de Cristiano Ronaldo pour se qualifier pour les 8es. Cela en prend le chemin après le doublé d'Alireza Jahanbakhsh. Mené 2-1, les champions d'Europe en titre sont proches de la sortie quant à la 87e minute, l'arbitre signale un penalty. Après vérification à la vidéo, la faute sur "CR7" n'est pourtant vraiment pas flagrante. Pas gêné par les contestations de ses adversaires, la star portugaise transforme le penalty et le célèbre abdominaux dehors. Real Madrid style.
Les meilleurs supporters: les Péruviens
Du rouge et blanc partout. 100.000 Péruviens ont fait le déplacement jusqu'en Russie lors de ce Mondial, et pas pour faire de la figuration. Portée par une foule bruyante et enthousiaste, la Blanquirroja s'est hissée jusqu'en 8es de finale, mettant en liesse tout un pays. Les Islandais ont bien rivalisé niveau décibels, mais le clapping, c'est so 2016.
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