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Dante explique comment le Brésil est revenu au top (et encense Tite)

Dante

Dante - AFP

Dante, défenseur brésilien de l’OGC Nice, était l’invité de Team Duga ce jeudi sur RMC. Le joueur de 33 ans décrypte le renouveau de la Seleçao emmenée par Tite, première équipe qualifiée pour la Coupe du monde 2018.

La gifle reçue face à l’Allemagne (7-1), le 8 juillet 2014, en demi-finale du Mondial disputé à domicile, semble désormais bien loin. Dante, le défenseur de l’OGC Nice, était sur la pelouse de Belo Horizonte ce soir-là. Il mesure donc encore plus que d’autres le chemin parcouru depuis par la Seleçao, première équipe qualifiée pour la Coupe du monde 2018, avec une seule défaite en 14 matchs éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Pour le joueur du Gym (13 sélections, 2 buts), ce renouveau porte la patte de Tite, nommé sélectionneur en juin 2016.

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« C’est un très, très bon entraîneur, déclare Dante, qui ne fait pourtant pas partie des plans de Tite. Il a fait un gros boulot au Brésil, il a gagné beaucoup de choses avec les Corinthians, il est très intelligent, moderne. Il aime le jeu avec beaucoup de tactique, d’intensité, d’agressivité. Aux Corinthians, il avait beaucoup de respect de tous les joueurs. Il a redonné cette joie de jouer à la Seleçao, il a surtout redonné la confiance. C’est important. Tout le peuple le connaît très bien. Ils étaient tous unanimes pour qu’il soit le nouveau sélectionneur. Tout le pays, on marche tous dans la même direction et c’est grâce à ça que ça marche beaucoup mieux. »

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« La façon dont on voulait jouer comme avant ne nous apportait plus grand-chose »

Quant au style prôné par Tite, il est loin du « Joga Bonito », mais c’est pour le bien de la sélection brésilienne. « On progresse, confirme Dante. On a vu que la façon dont on voulait jouer comme avant ne nous apportait plus grand-chose. Il n’y a pas de continuité, de constance, surtout en sélection ou tu changes parfois six ou sept joueurs. Ils se sont remis en question. Il faut être sérieux, concentré sur le travail défensif, serrer les lignes. Ça va beaucoup mieux et ça fait plaisir de voir que les gens ont fait leur autocritique et sont passés à autre chose. Un grand entraîneur me disait : "tu défends bien pour mieux attaquer". Je pense que le Brésil ne perdra jamais la petite fantaisie du jeu, du dribble ou la beauté du foot. » Nous voilà rassurés…

Alexandre Alain Journaliste RMC Sport