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Des incidents en France après la qualification de l'Algérie

Quinze personnes ont été placées en garde à vue mercredi soir à Marseille après la qualification de l'Algérie pour la prochaine Coupe du Monde. A Valence, un policier a même été légèrement blessé.

Plusieurs incidents ont terni mercredi la liesse populaire saluant la qualification de l'Algérie pour le Mondial 2010. A Marseille notamment, quinze personnes, dont plusieurs mineurs, étaient encore en garde à vue jeudi, au lendemain d'incidents dans le centre-ville. Environ dix mille personnes ont fait la fête, mercredi, dans les rues de Marseille après la victoire de l'Algérie sur l'Egypte (1-0) à Khartoum, en match d’appui pour la Coupe du Monde 2010. Mais quelques heurts sur le Vieux-Port sont venus gâcher la fête vers 22h30, avec des jets de projectiles contre les forces de l'ordre et des vitrines de magasins brisées. Une quinzaine de voitures et des conteneurs ont aussi été incendiés essentiellement dans les quartiers Nord. Le calme était revenu vers 23h30. Quelque 650 policiers avaient pourtant été déployés à Marseille pour empêcher le renouvellement des incidents qui avaient suivi la précédente rencontre le 14 novembre, perdue par l'Algérie.

A Valence, un policier a même été légèrement blessé par une éclat de verre. Des incidents ont éclaté avant même la fin du match dans le quartier de Fontbarlette, ou trois voitures ont aussi été incendiées.
Dans la Loire, une vingtaine de voitures ont été incendiées dans la nuit de mercredi à jeudi. Selon la police, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de ces incidents qui ont touché plusieurs villes de l'agglomération stéphanoise entre 20h00 et 3h00 du matin. Outre la vingtaine de voitures brûlées, les pompiers sont aussi intervenus pour éteindre une dizaine de feux de poubelles.

A Paris enfin, 63 personnes ont été placées en garde à vue à la suite d'incidents qui ont eu lieu mercredi soir, à l'issue du rassemblement de plusieurs milliers de personnes dans les rues de la capitale. Ces rassemblements ont réuni 3 000 personnes à Barbès, puis 12 000 sur les Champs-Elysées et les policiers sont rapidement intervenus pour interpeller les auteurs de jets de projectiles et de dégradations afin d'éviter tous débordements supplémentaires. Quatre vitrines ont toutefois été dégradées sur les Champs-Elysées.

La rédaction avec agence