Di Meco : « Le plus beau tirage qu’on puisse avoir ! »

La France affrontera la Suisse, le Honduras et l’Équateur en phase de poule du Mondial 2014 au Brésil. Pour Eric Di Meco, membre de la Dream Team RMC Sport, les Bleus pouvaient difficilement rêver mieux et doivent nourrir de belles ambitions.

Le tirage au sort des poules pour le Mondial 2014 vendredi a été plutôt clément pour l’équipe de France, qui affrontera la Suisse, le Honduras et l’Equateur. Pour Eric Di Meco, il ne faut pas faire la fine bouche. « Regardons simplement les chapeaux dans lesquels on aurait pu être, insiste le membre de la Dream Team RMC Sport. Dire qu’on a eu de la chance au tirage au sort, ce n’est pas manquer de respect à nos adversaires. On ne va pas faire semblant d’avoir peur ! Bien-sûr qu’il faut prendre les matches les uns après les autres. Mais si on ne passe pas là… Quand on voit ce groupe, on peut avoir des ambitions légitimes. »

Si les Bleus ont eu de la chance concernant leurs adversaires, ils en ont également concernant leur calendrier et leurs conditions de jeu : « En plus de ça, il se trouve qu’on est dans la bonne partie du Brésil pour jouer nos trois matches de poule (le Sud du pays, moins chaud ndlr), reprend Eric Di Meco. On a cinq jours entre nos matches alors que ce n’est pas le cas dans tous les groupes, on finit au Maracana, on ne commence pas la Coupe du Monde tout de suite ce qui laisse un peu de temps de préparation… »

« Si on est bons, on sort de ce groupe »

Toutes les conditions semblent donc réunies pour que les Bleus puissent faire une belle Coupe du Monde. Pas d’excuse donc pour Eric Di Meco : « Quand la Suisse, le Honduras et l’Equateur disent que la France est un bon tirage pour eux, ils ont raison parce que les Bleus ne font plus peur à personne en ce moment. Mais si la France, avec les joueurs qu’elle a, a peur de ce groupe-là, je dis qu’il ne fallait pas y aller à cette Coupe du Monde. C’est le plus beau tirage qu’on puisse avoir ! Si on est bons, on sort de ce groupe. Si on n’est pas bons, on n’a rien à faire à la Coupe du Monde. »

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Eric Di Méco