Et si la France finissait première de son groupe ?

Les Bleus, pratiquement assurés de disputer les barrages du Mondial 2014, peuvent encore espérer coiffer l’Espagne sur le poteau en tête du groupe I. A condition que la Roja s’emmêle les pinceaux face aux Biélorusses et aux Géorgiens.

L’idée ressemble à une lubie folle. A un rêve éveillé. A un puissant fantasme. Et pourtant, mathématiquement, la France a encore toutes ses chances de… se qualifier pour le Mondial 2014. Avec la version attendue, bien sûr, puisqu’elle est en lice pour disputer les barrages de novembre et qu’un seul petit point, mardi contre la Finlande, lui assurera cette double « finale » pour arracher son voyage au Brésil. Mais les Bleus ont aussi encore la possibilité de finir… premiers de leur groupe. Et ainsi d’envoyer la Roja, championne du monde et d’Europe en titre, en barrages. Mission impossible ? Très simple, surtout.

Bien évidemment, avec deux matches encore à disputer dans ces éliminatoires, vendredi contre la Biélorussie et mardi face à la Géorgie, l’Espagne a son destin entre les pieds. Mais l’exploit repose sur des critères précis. Pour s’assurer de la première place du groupe I, les protégés de Vicente del Bosque n’ont besoin que de quatre points. En deux matches, l’affaire est amplement réalisable. Mais…

L'Espagne pas totalement rassurée

Premier cas : l’Espagne perd ces deux matches. La France bat la Finlande. Les Bleus sont assurés de finir premiers du groupe.

Deuxième cas : L’Espagne est accrochée par la Biélorussie. Elle devra impérativement battre la Géorgie pour s’assurer de la première place du groupe, en cas de succès de la France face à la Finlande. Tout autre résultat (défaite, nul) l’enverrait en barrages.

Troisième cas : L’Espagne perd contre la Biélorussie. Mardi, elle devra impérativement s’imposer devant la Géorgie si, dans le même temps, la France bat la Finlande. Ayant le même nombre de points, les deux sélections se départageraient alors à la différence de buts générale. Cette dernière est favorable de très peu à la Roja (+8 contre +6), qui devra, dans ce cas de figure, assurer la finition. Et marquer plus de buts, bien sûr, que les Bleus.

Conclusion : ce qui ressemblait à une véritable mission impossible pourrait devenir possible. Car l’Espagne n’est pas une mécanique de précision sans faille. Les champions espagnols ont déjà perdu cette année. En juillet dernier en finale de la Coupe des Confédérations face au Brésil (3-0). Ils ont aussi été tenus en échec par la Finlande, en match de qualification (1-1). Et par le Chili, en septembre dernier (2-2). Autant de motifs d’espérer deux faux pas espagnols dans les jours à venir. Et de s’inquiéter pour ces derniers. Prévoyante ou un brin anxieuse, la Fédération espagnole de football a surligné en jaune fluo les dates du 15 et du 19 novembre sur son calendrier en ligne. Au cas où…

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A.D