France-Honduras : mais qui a coupé le son ?

L’avant-match de France-Honduras (3-0) a été marqué par le problème technique qui a privé des hymnes des deux nations les spectateurs de Porto Alegre et les téléspectateurs. Le premier couac de l’organisation de la Coupe du monde.

Le sujet avait été largement abordé avant le début de la Coupe du monde. Les stades n’étaient pas prêts, les sièges n’étaient pas tous posés dans certains, les infrastructures avaient encore besoin de temps pour finir de sortir de terre… On n’avait rien vu, depuis le 12 juin. Mais dimanche, c’est surtout qu’on n’a rien entendu. Et on a assisté au premier couac de l’organisation de cette Coupe du monde…

Il est 15h50, heure locale. Les équipe de France et du Honduras entrent sur la pelouse du Beira-Rio. Aucune musique d’ambiance ne les accompagne. Les joueurs s’alignent, s’apprêtent à écouter les hymnes. Aucun son. Les caméras fixent les joueurs. L’arbitre brésilien demande aux capitaines de croiser pour le traditionnel salut. Stupeur… Il n’y a pas eu d’hymnes nationaux.

Deschamps : « Moi, je les ai entendus »

Simplement une Marseillaise reprise en cœur par les 2 000 Français présents à Porto Alegre. Quelques heures plus tôt, pourtant, les répétitions s’étaient bien passées. Mais la sono du stade est tombée en panne au moment de la présentation des équipes ! Du coup, les noms des buteurs ou les changements opérés par les sélectionneurs n’ont pas non plus été annoncés.

« Les hymnes, moi, je les ai entendus, a expliqué Didier Deschamps, en se référant aux fans des Bleus. Ils sont venus des tribunes. On avait pas mal de supporters et ça a été très agréable qu’ils puissent chanter La Marseillaise. Je ne suis pas responsable de la sono. Tout le monde était désolé et nous aussi. Mais c’est mieux s’il y a les hymnes, bien sûr. » Rendez-vous vendredi à Salvador pour entendre La Marseillais et le Cantique Suisse. Enfin, normalement.

PTa à Porto Alegre