France-Nigeria : Les Bleus forcent les portes des quarts !

Malgré un match très crispant, l’équipe de France a battu le Nigeria 2-0 lundi à Brasilia. Les Bleus seront au rendez-vous des quarts de finale de la Coupe du monde. La fièvre monte.

Le rêve est plus que jamais permis. On ne sait toujours pas où cette équipe de France va aller dans cette Coupe du monde brésilienne, mais si elle a terriblement peiné pour vaincre le Nigeria (2-0), libérée par un but de Paul Pobga en fin de match (79e), avant que le pauvre Yobo ne marque contre son camp dans le temps additionnel (92e), elle a encore repoussé ses limites ce lundi à Brasilia. Et fait preuve d’un réalisme à la française qu’on ne lui a pas toujours connu.

Et la voilà en quart de finale de la Coupe du monde. L’équipe de Didier Deschamps reviendra au Maracana vendredi à 18h pour briguer une place en demi-finale face à l’Allemagne. Une première depuis 2006 et la bande à Zizou. Et inutile de préciser que vous pouvez d’ores et déjà cocher le rendez-vous dans vos agendas ! 

Benzema déçoit

La France peut remercier son champion du monde… U20. C’est bien son plus bel espoir, Paul Pogba, qui a envoyé les « grands » dans le Top 8. Rien de moins. Auteur d’un coup de tête victorieux après 80 minutes aussi stériles qu’angoissantes, le joueur de la Juventus permet à l’équipe de France de poursuivre son incroyable aventure au Brésil. Mais que ce fut crispant. « On a beaucoup souffert », reconnaît Capitaine Larqué, longtemps fâché contre le manque de mobilité des Bleus, notamment de Karim Benzema, décevant côté gauche. « Même si ça a été compliqué, on n’a rien lâché, commente Blaise Matuidi. On a peut-être moins de talent que les autres générations mais on a du cœur. »

Réveillée par l’entrée en jeu d’Antoine Griezmann à la place d’Olivier Giroud, l’équipe de France le démontre et affiche sa supériorité en fin de match. Et provoque même le destin avec un second but, inscrit donc par le malheureux Yobo. Le pays peut s’embraser. Et rêver encore pendant quatre jours supplémentaires.

Aurélien Brossier