Insupportables

Bilan joueur par joueur après l’élimination humiliante de l’équipe de France dès le premier tour du Mondial. Ne poussez pas, il y en a pour tout le monde.

Ceux qui n’ont pas été ridicules

Ils se comptent sur les doigts d’une main. Même s’il coûte un but face à l’Afrique du Sud. Lloris a fait son job. Son comportement comme toujours a été irréprochable. Même chose pour Toulalan. Si sportivement, il n’a pas évolué à son véritable niveau durant la compétition, il reste un exemple dans le vestiaire. En difficulté face aux Bafana Bafana, Diaby a prouvé qu’il faisait partie de l’avenir des Bleus. Mal utilisé, Malouda n’a rien à se reprocher.

Ceux qui passent entre les gouttes

Sagna n’a jamais été à son niveau d’Arsenal. Il a sombré face au Mexique. Et a su laisser les histoires de vestiaires aux autres. Diarra, Squillaci et Clichy ont eu la malchance de faire partie du naufrage de Bloemfontein mais ils ne sont pas responsables. Décevant, Gignac n’a jamais joué à son poste de prédilection. Cissé et Valbuena ont trop peu joué pour être jugés. Ont eu le grand mérite de rester à l’écart des manœuvres en coulisses.

Ceux qui ont déçus

Attendu comme un leader technique, Ribéry a traversé ce Mondial comme un fantôme. Son intervention surréaliste sur le plateau de Téléfoot a brouillé un peu plus son image. Dépassé physiquement, Govou est lui aussi passé totalement au travers. Il paie l’acharnement de Domenech à l’aligner. A-t-il encore un avenir chez les Bleus ? Gourcuff aurait pu être le catalyseur de cette équipe. Isolé au sein du groupe, incapable de prendre le pouvoir technique, expulsé face à l’Afrique du Sud, il a vécu un cauchemar pour son premier grand rendez-vous international. Quant à Evra et Abidal, meneurs de la mutinerie du Pezula, ils ont perdu tous leurs repères et n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes. Avec une mention spéciale à Evra, submergé par la fonction de capitaine. Leur avenir en Bleu reste en suspens. De son côté, Abidal s’interroge.

Ceux que l’on ne reverra plus

Anelka a dit adieu aux Bleus au moment même où il a insulté son coach à la mi-temps de France-Mexique. Dans l’attente d’une éventuelle suspension par la FFF, il aura tout le loisir désormais de se consacrer à Chelsea. Pour leur dernière Coupe du monde, Henry et Gallas ont vécu une catastrophe. Le premier a tout perdu : son brassard, son statut, son honneur. Il peut remercier Domenech de l’avoir appelé… pour rien. Quant à Gallas, il s’est mis en marge du groupe. Son comportement a été hautain du début à la fin. Le brassard accordé à Evra l’a achevé. D’autant que sportivement, il était loin de son niveau. Il va comme Henry arrêter sa carrière internationale sur ce fiasco.

Carrasso, Mandanda, Planus et Reveillère ne sont pas entrés en jeu.