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Jérôme Valcke : « Je suis confiant pour la Coupe du monde »

Jérôme Valcke

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Invité de l’Intégrale Sport, Jérôme Valcke s’est félicité de la bonne tenue de la Coupe des Confédérations au Brésil, prélude à la Coupe du monde 2014. Autrefois critique envers les dirigeants brésiliens, le secrétaire général de la FIFA estime que tout devrait être prêt dans un an.

Jérôme Valcke, que retenez-vous de cette Coupe des Confédérations ?

C’est la première fois que cette compétition a atteint un tel niveau sportif de toute son histoire. Cette compétition a offert un nombre de buts incroyables. Il n’y a eu aucun carton rouge direct. Le niveau d’enthousiasme et de football a été magnifique. Il y a eu à peu près une moyenne de quatre buts par match. C’est une compétition dont on se sert pour tester les infrastructures. Le Brésil est vraiment le pays du football. Il ne supporte pas seulement la Seleçao. Lors du match Espagne-Tahiti, il y avait 71 000 personnes. Pour tout fan de football, s’il y a une Coupe du monde qu’il ne faut pas rater, c’est celle du Brésil.

Après leur victoire en finale contre l’Espagne (3-0), les Brésiliens sont-ils les favoris de la prochaine Coupe du monde ?

C’est clair. Ils ont cinq étoiles sur le maillot. En plus d’une sixième Coupe du monde, ils veulent remporter la première à domicile. C’est une fierté nationale. C’est une équipe avec des talents individuels incroyables. Ils ont créé une unité. Neymar a explosé de tout son talent pendant cette Coupe des Confédérations. Maintenant, il s’en va au FC Barcelone. Il va jouer en Europe dans un football différent. Il va beaucoup apprendre. L’an prochain, Neymar reviendra avec plus d’expérience. La Seleçao sera l’équipe à battre en 2014.

Comment avez-vous été accueilli au Brésil ?

Ces problèmes d’infrastructures sont réglés depuis mai 2012. Je suis reconnu comme celui qui est en charge de la Coupe du monde au Brésil du côté de la FIFA. J’ai des ententes cordiales avec toutes les autorités brésiliennes.

Le Brésil sera-t-il prêt ?

Vous ne pouvez pas travailler dans de bonnes conditions lorsque vous avez un stade qui est livré quinze jours avant la compétition. Il reste six stades à finaliser d’ici décembre 2013. Dans deux stades, nous avons eu des problèmes concernant les billets électroniques. Nous avons dû effectuer les manipulations manuellement. A Brasilia, la pelouse a besoin de beaucoup d’entretien. Pour le moment, elle ne peut pas supporter plusieurs matches. Mais, en aucun, il n’y a eu des problèmes qui ont risqué la bonne tenue de la Coupe des Confédérations. Je suis confiant.

Quel est votre sentiment par rapport aux manifestations qui se sont déroulées dans les rues au Brésil ?

Si c’est pire pendant la Coupe du monde, cela veut dire que le Brésil n’aura pas réussi à apaiser la rue et n’aura pas réglé les problèmes des transports publics, de la santé et la lutte contre la corruption. La Présidente de la République (Dilma Rousseff, ndlr) a pris des engagements pour que cela devienne une cause nationale. Le Brésil est en voie de développement. Il doit agir. Le principal souci du Brésil sera de supporter son équipe.

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