La Squadra azzurra ne panique pas

Fabio Cannavaro - -
Les Italiens n’ont même pas eu le petit plaisir de se moquer des mésaventures de leurs meilleurs ennemis français. Le nul face à la très modeste Nouvelle-Zélande (1-1), à Nelspruit, a plombé l’atmosphère de la Casa Italia, à Centurion. « Le match n’a pas répondu à nos attentes, note Giancarlo Abete, le président de la fédération italienne. Mais ce n’est pas la fin du monde, on peut encore se qualifier. »
Avec deux points en deux matches, la Squadra azzurra est dans l’obligation de battre la Slovaquie, jeudi, à l’Ellis Park de Johannesburg. « Nous n’avons pas peur, affirme Marcello Lippi. Pour l’Italie, le Mondial débute maintenant. On est dans une situation délicate mais il n'y a pas de panique non plus. On est juste déçu de ne pas avoir gagné un match à notre portée. »
Pirlo de retour
Oui mais voilà, les Italiens ont toutes les peines du monde à marquer. « L’Italie léthargique, titre la Gazzetta dello Sport. On ne voit pas de jeu. » Pour apporter du liant, Lippi attend avec impatience le retour de son meneur de jeu Andrea Pirlo, qui s’entraîne de nouveau avec le groupe. Le Milanais devrait être présent face à la sélection slovaque. « Mais je ne sais pas s’il sera à 100% », souligne le technicien italien.
Ce dernier devra également resserrer les boulons en défense. En l’absence de Buffon, touché au nerf sciatique, l’arrière-garde transalpine, à l’image du glorieux Fabio Cannavaro, a donné des signes de faiblesses. Ils devront se méfier face aux Slovaques de l’excellent Marek Hamsyk qui n’ont pas dit leur dernier mot dans l’optique de la qualification.