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Larqué : « Les Allemands doivent se frotter les mains »

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Pour notre consultant Jean-Michel Larqué, la qualification aux tirs au but de l’Argentine pour la finale de la Coupe du monde, après 120 minutes très ternes contre les Pays-Bas, fait surtout les affaires de son futur adversaire allemand.

S’il ne s’attendait pas à assister à un grand spectacle ce mercredi lors de la demi-finale entre l’Argentine et les Pays-Bas (0-0, 4-2 tab), notre consultant n’imaginait pas une telle purge. « On pensait que cette rencontre serait virile et elle l’a été. On pensait qu’elle serait fermée et elle l’a été également. Mais pas que ce serait à ce point, regrette le membre de la Dream Team RMC Sport. On peut compter les occasions de but des deux équipes sur les doigts d’une seule main, tellement il y a eu peu de choses. On a vu un nombre incroyable de centres qui se sont perdus dans les gradins.

Le déroulement de cette Coupe du monde est assez étonnant parce que les équipes d’Amérique centrale et du Sud, qui nous ont le plus régalés sont celles que l’on attendait le moins. Sur le plan du jeu, les équipes majeures que sont le Brésil et l’Argentine sont incontestablement en retrait. Cette dernière se retrouve en finale parce qu’elle a une énorme culture mais c’est décevant de voir cette école argentine produire aussi peu. »

« Les Argentins sont forts pour faire déjouer l'adversaire »

Alors que l’Allemagne a impressionné en étrillant l’hôte brésilien la veille (7-1), à quoi peut-on s’attendre lors de la finale, dimanche au Maracana (21h). « Ce n’est pas joué d’avance parce que les Argentins sont forts pour faire déjouer l’adversaire. Je ne suis pas sûr que ça suffise mais ce sont de grands spécialistes dans le domaine. Les Allemands doivent quand même se frotter les mains ce soir. Ils vont affronter une équipe avec 24 heures de récupération en moins, qui aura disputé 120 minutes. Cela va s’ajouter aux atouts que tout le monde leur reconnaît déjà. Espérons surtout qu’on n’assistera pas à un remake de la dernière finale qui a opposé l’Allemagne à l’Argentine, en 1990, qui avait atteint des sommets de médiocrité. »

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Jean-Michel Larqué