Larqué : « Plus le Brésil s’approche, plus le chemin semble long »

Il a beau être conscient que l’opposition du soir n’est pas au niveau de l’équipe de France, Jean-Michel Larqué ne déborde pas pour autant d’optimisme à quelques heures du coup d’envoi de Géorgie – France. Explications.

Le fameux cliché du « match piège » ne semble jamais avoir aussi bien porté son nom. Rien à gagner -à part trois points qu’il serait coupable de ne pas prendre- et donc tout à perdre pour les Bleus ce vendredi soir (20h15) à la Dinamo Arena. Une équation qui ne rassure pas Jean-Michel Larqué. Notre consultant foot voit tout de même plus loin que les deux prochaines rencontres et se projette jusqu’au Brésil. Avec peu de certitudes.

« Les joueurs Géorgiens que la France affrontera ce soir sont, à peu de choses près, les mêmes que ceux qui ont donné mille peines à l’Espagne lors de leur dernière confrontation. Mais c’est aussi la même équipe que nous avions battue, assez facilement, au match aller. C’est d’ailleurs la dernière fois que les Bleus ont marqué des buts. Attention, cela dit, à ce match à l’extérieur dans une chaude ambiance. D’autant que nous n’avons que très peu de raisons de nous réjouir. Conclusion, bien sûr que ce match est un piège. »

Prendre vite des points

« Nous sommes obligés de prendre des points, car nous ne sommes ni sûrs de finir premiers, ni de finir deuxièmes du groupe ! Si l’équipe de France lambine et tarde à prendre les points nécessaires, la réception de la Finlande pourrait se transformer en match couperet. En attendant, notre problème n’est pas de nous demander quel est le niveau réel de la Géorgie, mais de bien prendre conscience qu’aujourd’hui, nous n’avons aucune certitude quant à notre propre niveau. Rien à quoi se raccrocher pour avoir un soupçon d’optimisme. Certes, sur le papier nous sommes supérieurs. Mais sur le terrain… Paradoxalement, plus la Coupe du monde se rapproche, plus le chemin me semble long. »

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Jean-Michel Larqué