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Le Brésil attend sa bête… bleue !

Zidane face à Ronaldinho en 2006

Zidane face à Ronaldinho en 2006 - -

Vaincue lors des Coupes du monde en 1998 et 2006, la Seleçao n’a pas battu l’équipe de France depuis près de 21 ans. Des échecs répétés qui portent surtout la signature de Zinedine Zidane. Comme il n’est plus là…

Didier Deschamps, lui, sait ce que c’est de perdre face au Brésil. Nous sommes au cœur de l’été 1992 au Parc des Princes. Les Bleus et leur jeune récupérateur, KO après un Euro désastreux (élimination au 1er tour), s’inclinent en match amical face à la Seleçao (2-0). Voilà la dernière trace d’une victoire brésilienne contre la France. Depuis, en six rencontres, jamais les quintuples champions du monde n’ont réussi à dominer les Bleus (4 défaites, 2 nuls).

Pire, en Coupe du monde, les Tricolores ont barré la route des Auriverde en finale en 1998 (3-0), puis en quart de finale en 2006 (1-0). Deux échecs signés d’un « Z » qui veut dire Zidane. Le meneur de jeu, double buteur aérien en 1998, et passeur décisif sur le but de Thierry Henry en 2006, a provoqué de terribles cauchemars de l’autre côté de l’Atlantique. Sa prestation à Francfort restera d’ailleurs l’une des plus lumineuses de sa carrière. En état de grâce, Zizou avait alors humilié Kakà, Roberto Carlos & co.

Lucas : « C’était une autre époque »

A quelques heures d’un Brésil-France amical qui s’annonce forcément moins intense, dimanche à Porto Alegre (21h), le fantôme du maestro français plane toujours au-dessus du Brésil. Dans les rues de Rio de Janeiro, on est d’ailleurs souvent incapable de citer le nom d’un joueur de l’équipe entraînée par Didier Deschamps. Non, à l’évocation des Bleus, les Brésiliens n’ont qu’un mot à la bouche : « Zidane ». Heureusement pour la Seleçao, le bourreau a pris sa retraite il y a sept ans. Comme beaucoup de joueurs auriverde d’ailleurs. Une bonne occasion de tourner la page.

Le Parisien Lucas, qui avait exactement 13 jours lorsque la Brésil a battu la France pour la dernière fois, ne veut pas entendre parler de revanche, ni d’animosité face à certains joueurs tricolores qu’il connait bien : « Ce climat n’existe pas entre nous aujourd’hui. C’était une autre époque, une nouvelle génération est arrivée et cela sera un autre match contre une grande sélection. » Pour les anciens, en revanche, difficile d’évacuer les traumatismes. « France-Brésil, c’est forcément spécial, assure Cris, l’ancien Lyonnais. Je me souviens des matches en 1998 et 2006. On a perdu à chaque fois en Coupe du monde. » Et la prochaine aura lieu au Brésil

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