Le changement de règle révolutionnaire sur penalty prévu pour la prochaine Coupe du monde 2026

Le football se prépare à une révolution. Selon les journaux anglais The Times et The Sun, l’IFAB, instance qui régit les lois du jeu, envisage de revenir une règle existante depuis 134 ans: celle de poursuivre suivre un penalty si la tentative du tireur est repoussée par le gardien ou un montant du but. L’instance souhaite interdire cette possibilité à partir de la Coupe du monde 2026 co-organisée aux Etats-Unis, Canada et Mexique. Le sujet a été évoqué en haut lieu lors de la Coupe du monde des clubs et bénéficierait de soutiens de poids.
Pour équilibrer le duel gardien/tireur
Plusieurs arguments sont avancés pour conforter ce choix. Certaines personnes consultées estiment que - dans la plupart des cas - la sanction d'une main ou d'une faute dans la surface de réparation "offre à l'équipe attaquante une chance bien plus grande de marquer que celle que l'infraction initiale avait empêchée", indique le Sun.
Le rapport de force est actuellement jugé trop défavorable aux gardiens, qui doivent garder un pied sur la ligne. La nouvelle règle de ne pas avoir le droit de suivre une frappe ratée, similaire à celle des tirs au but, mettrait aussi fin aux polémiques sur l'empiètement des joueurs, censés rester en dehors de la surface au moment de la frappe.
En cas d’échec du tireur, le jeu reprendrait par un renvoi aux six mètres, même si le gardien repousse le ballon en corner. Cette modification est discutée en haut lieu et devra être votée d’ici fin février pour qu’elle soit appliquée lors de la prochaine Coupe du monde 2026. Un autre chantier est aussi en discussions: l’élargissement de l’application des arbitres VAR.
Les arbitres vidéo pourraient désormais intervenir et recommander l'annulation des décisions concernant les deuxièmes cartons jaunes, évitant ainsi les expulsions "abusives", mais aussi les corners en cas d'erreur manifeste des arbitres sur le terrain. L’IFAB explique qu’un consensus avait été trouvé pour l'examen d'éventuelles modifications et améliorations des protocoles du VAR. L’instance assure que cette extension des décisions du VAR étaient étudiées pour ne pas retarder davantage les rencontres.