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Le supporter de tous les records

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Un Sud-africain vient de décrocher le titre de meilleur supporter du monde. Grâce au soutien d’un sponsor, Thulani Ngcobo assiste dimanche à son 38e match de cette Coupe du monde.

Il semble loin le temps où Thulani se dépêchait de quitter son petit bureau de Pretoria pour assister au match de son équipe fétiche les Kaiser Chiefs. « C’est vrai que le retour à la réalité va être dur, confie Thulani. Me retrouver de nouveau dans des petits stades pour regarder les équipes du championnat local, ça va me faire très bizarre. »

Car depuis le coup d’envoi de ce mondial, le Sud-africain de vingt-neuf ans vit un vrai conte de fée. En remportant un concours organisé par un des sponsors de la Coupe du monde, il s’est vu offrir le droit d’assister à trente-huit matches de la compétition.

En un mois, Thulani aura parcouru 17 000 kilomètres. Un véritable emploi du temps de ministre. Une voiture l’attendait à la sortie de chaque match pour l’emmener à l’aéroport pour qu’il puisse s’envoler directement pour la ville suivante. Il a ainsi réussi l’exploit d’assister à quatre matches en l’espace de quarante-huit heures. « C’était absolument fantastique, j’ai été le fan de foot le plus heureux du monde pendant un mois. »

31 matches homologués

Intarissable sur son incroyable aventure, Thulani a déjà établi des classements. Le prix du match le plus ennuyeux revient sans hésitation au Japon-Paraguay, celui du match le plus divertissant à Argentine-Mexique, et celui du plus décevant à Ghana-Uruguay. Mais c’est la rencontre Chili-Espagne qui restera son meilleur souvenir. « C’était mon 21e match, le record existant était de 20, se souvient Thulani. Ce soir là, je suis entré dans le livre Guinness des records. »

Avis aux amateurs, le record à battre est maintenant de 31 matches au cours d’une même Coupe du monde. En effet, 7 des 38 matches n’ont pas été retenus par le livre des records. Dans sa course folle entre avions et taxis, Thulani n’a pas toujours réussi à être dans le stade au moment du coup d’envoi.

Marie Regnier à Johannesburg