Les Bleues veulent surfer sur la vague lyonnaise

Camille Abily - -
Ils étaient une trentaine de journalistes à Clairefontaine mardi dernier à épier, guetter, recueillir, photographier ou filmer les moindres faits et gestes, paroles et bons mots des joueuses de l’équipe de France féminine. A quelques jours alors de leur entrée en Coupe du monde, les Bleues de Bruno Bini n’avaient jamais eu droit à une aussi belle couverture médiatique.
« On sent qu’avec le succès de Lyon en Coupe d’Europe, on surfe sur cette vague, explique le milieu défensif international Sonia Bompastor. A nous d’en profiter et de faire le meilleur parcours possible. Si on veut que les journalistes continuent à nous suivre et médiatisent notre discipline, cela passera par de bons résultats. » Et la jeune femme, victorieuse avec son club le 26 mai dernier de la Ligue des Champions aux dépens de Postdam (2-0), sait de quoi elle parle.
Un succès qui peut décomplexer
Si le succès de l’OL a éveillé l’intérêt des journalistes, il a également assuré au groupe France un noyau dur à la fois efficace et performant. Sur les 21 joueuses retenues par Bruno Bini, dix sont issus du club rhodanien. Et elles seront cinq (Necib, Georges, Bompastor, Renard et Abily) à fouler d’entrée la pelouse de la Rhein-Neckar Arena dimanche. Bien décidées à donner le plein de confiance, d’expérience et de détermination au reste du groupe. « La victoire en Ligue des Champions, qui plus est face à un club allemand, peut nous apporter un certain élan, reconnaît la défenseuse Laura Georges. Elle peut aussi décomplexer le groupe et donner un plus de confiance aux autres joueuses de l’équipe. » L’effet OL sera donc très attendu et fortement conseillé, dans quelques heures, face aux Super Eagles.